Tuesday, August 28, 2012

L'apologie de Breivik par Richard Millet crée la polémique chez Gallimard



(...) En dix-huit pages, Richard Millet déroule avec rage la litanie des haines qu'il a déjà déversées dans d'autres écrits, notamment Opprobre, paru chez Gallimard en 2008. Inscrit dans une pensée d'extrême droite qui n'hésite pas à esthétiser la violence, Millet n'en est pas à ses débuts, en matière d'anathème. (...)

Par Raphaëlle Rérolle (Le Monde)

C'est la : http://www.lemonde.fr/livres/article/2012/08/27/l-apologie-de-breivik-par-richard-millet-cree-la-polemique-chez-gallimard_1751851_3260.html?xtmc=richard_millet&xtcr=1

A vous de juger:


Monday, January 02, 2012

Kamikaze (et remettre la soupe, 4 ans après...)


(...)

1) Jouer le jeu de la non-politique, en commentant sans fin des non-évènements de l'après-Histoire. En vain, car on ne peut pas lutter contre des gens qui sont payés pour commenter et même monter ces non-évènements.
On ne peut pas ramer au milieu d'un marécage et se plaindre que ça pue. Et là, le marécage est un bourbier, on ne peut que boucler sur une critique de thèmes constants.

2) Donner un faux débat philosophique à une époque qui n'en connait aucun. Notre époque est celle du vide idéologique, philosophique, intellectuel et moral.
Vouloir apporter une critique constructive contre une époque qui qualifie BHL d'intellectuel de gauche, c'est d'une naïveté quasi-collaboratrice. Il n'y a rien à ajouter à des gens qui assimilent toute critique de l'Empire à un "consentement à l'horrible".

(...)

Le slogan "ensemble tout devient possible" devrait bien plus épouvanter les honnêtes gens que quelques tests ADN...

Je suis profondément chrétien.
Cette société néognostique manichéenne me donne la nausée.
Tyrannie du Bien, aseptisation, messianisme séculier et croyance rancie dans un paradis terrestre toujours remis à demain.
Pour moi le Mal est insubstantiel.
Il n'existe pas. Le mal est juste l'irruption du Néant dans les mailles de la Création.
Le Néant, la Mort, l'Entropie.
Nous vivons dans une époque néantissime, celle du lendemain des idéologies, quand le seul paradis terrestre est celui du bonheur light, mi-hédoniste partouzeur mi-hygiéniste safe sex.
Les Morts parlent, on les fait parler. Nous vivons sous le règne des morts.
Je l'ai déjà montré à de multiples reprises sur ce blog :
flicage transtemporel (pour reprendre l'expression de Muray), anachronisme, blocage intellectuel sur la période 40-45 (comme si rien d'autre n'avait jamais existé).
On vit à l'époque du temps bloqué, où les gens passent l'essentiel de leur temps à éradiquer les symboles du passé, à "donner des claques à leur grand-mère". Inversement, les gens sont terrifiés, en toute justice, par le jugement que porteront sur eux "les générations futures" (en considérant qu'elles échappent à l'avortement, of course).
Si vous voulez une formule choc,
en résumé : notre époque est un Enfer pour Historiens.
Quand je parle de l'Historien, je ne désigne pas le petit prof de fac pépère.
Je parle de l'Esprit qui veut établir une pensée historique, expliquer, comprendre et mettre en perspective les faits du passé, et leurs conséquences dans le présent.
C'est interdit. C'est désormais dangereux, car entaché de consentement à l'horrible. Hegel serait jugé pour crimes de guerre, assurément.

Par conséquent ce blog cesse toute analyse profonde ou intellectuelle, c'est vain et stérile.
La meilleure "solution", c'est le mauvais esprit. L'ironie un peu franchouille. Les mauvais jeux de mots. Histoire de gâcher la fête.
Cela ne veut pas dire que j'abandonne ce blog. Loin de là.
Je vais surtout développer son côté "nomenclature", "abécédaire", etc.
Mais je vais cesser de commenter l'actualité, car c'est donner une Réalité à cet Antimonde onirique qui en est totalement dénué.

Trouvé la: A. Résistance, scepticisme, rébellion Lien permanent