Monday, June 25, 2007

Musulman outragé : un métier d’avenir



Dans la série des “Fauxtography” dont Internet a fait ses choix gras l’an dernier (il a été démontré que beaucoup de photos ou de reportages sur les Palestiniens étaient consciencieusement truqués, fabriqués, mis en scène etc…), voici, après Green Helmet et la pleureuse professionnelle, la dernière star du moment. Son métier ? Musulman indigné.
Cliquez sur “lire la suite” ci-dessous pour voir quelques unes des réalisations de ce dernier top-model d’un nouveau genre. Vas-y, bouge coco…
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Thursday, June 14, 2007

Gaza 2007


Although I could have written the cartoon as a satire, it is, in fact, true.
The "But we're not Jews" story was reported by the British newspaper,
the Telegraph. Quoting their Gaza reporter:
"'We're not Jews' the brother of Jamal Abu Jediyan, a Fatah commander, pleaded during a live telephone conversation with a Palestinian radio station.
Minutes later both men were dragged into the streets and riddled with bullets." -more
Meanwhile, the Arab descent into anti-Arab violence seems to be spreading across the region. As I write these words, news is coming in of an attack on a major Shi'ite site in Iraq.

Returning to Gaza, Human Rights Watch has accused Hamas and Fatah of war crimes against civilians in Gaza :
"Over the past three days 'both Fatah and Hamas military forces have summarily executed captives, killed people not involved in hostilities, and engaged in gun battles ... inside and near Palestinian hospitals,'
Among other atrocities, it cited the killing of Muhammad Swairki, 28, a cook for the guard of Palestinian President Mahmoud Abbas of Fatah. Mr Swairki was thrown to his death from a 15-storey building with his arms and legs bound.
Later Fatah forces captured Muhammad al-Ra'fati, a Hamas supporter, and executed him in the same way." -more

DEBKAfile’s military sources tie the new fighting in Gaza with the ongoing fighting in Lebanon between the Syrian-backed Fatah Al Islam and the Lebanese Army:
"Iran and Syria are the winners of Hamas’ military coup against Fatah in Gaza Strip" -more

And YNetNews claims that Fatah and Hamas are now preparing for a "huge conflict":
"Both Fatah and Hamas are preparing for an even larger confrontation in the coming hours, in a fight for control of various power centers in Gaza, sources from both factions told Ynet Tuesday night. Many of these are located near the office of Palestinian Authority President Mahmoud Abbas" -more.

All about welfare...


They believe they are oppressed because of their Islamic faith, but in reality it is the welfare state itself that has created this class of losers.
Gunnar Heinsohn

Illustration exemplaire du lien, évoqué par Heinsohn, entre l’Etat-providence et la création d’un excès de jeunes hommes comme facteurs d’explication dans l’essor de la violence et du terrorisme international, le cas du Monde arabe.
Qui, contrairement à ce qui est souvent dit, ne souffre pas tant de la pauvreté que du trop-plein de richesse qui a suivi le 1er choc pétrolier de 1973 et permis l’installation d’un Etat-providence ayant à son tour retardé la baisse de fécondité que connait le reste du monde.
Rente pétrolière qui, en subventionnant l’économie des ménages et en décourageant, via la Charia et l’islam, le travail extérieur des femmes et donc leur émancipation, favorisa ainsi la fécondité et l’arrivée de ce surplus de jeunes hommes frusrés à la fois par le manque de postes et leur manque de qualification.
Du moins jusqu’à ce que ledit Etat-providence soit remis en question par l’effondrement du prix du pétrole au milieu des années 80, faisant ainsi, avec l’insuffisance des revenus des ménages, l’augmentation (partielle) de l’activité des femmes et le recul de l’âge au mariage, retomber la fécondité.
D’où le constat particulièrement sévère (bien qu’établi par un groupe de chercheurs arabes) du rapport de l’ONU paru en 2002 sur le développement humain dans les pays arabes. Pointant les déficits à la fois selon les critères traditionnels (espérance de vie, alphabétisation des adultes, éducation et PIB par tête, montée du chômage, fuite des cerveaux et des capitaux), mais aussi, comme le rappelle Philippe Fargues, en “liberté civile et politique, production et diffusion du savoir, et émancipation des femmes” (sans parler de la qualité de l’enseignement, à visée plus théologique que professionnelle).
Exemples :
- 65 millions d’analphabètes (sur 280 millions), dont deux tiers de femmes
- plus de la moitié des femmes analphabètes
- 1,2% des foyers équipés d’ordinateurs personnel, 0,6% utilisent Internet
- traduction de 330 livres étrangers en arabe pour tous les pays arabes réunis, soit le cinquième des traductions en langue nationale que produit par exemple la Grèce
- traductions au cours des mille années écoulées équivalentes à ce que traduit l’Espagne en un an…
- le plus faible index de liberté au monde, plus faible même que celui de l’Afrique subsaharienne
- le plus bas niveau d’accès aux Technologies d’information et de communication, plus bas encore que l’Afrique subsaharienne.
- Recherche et Développement : 0.4% du PIB en 1996, contre 1.26% en 1995 à Cuba, 2.35% en 1994 en Israël et 2.9% au Japon
- PIB de tous les Etats arabes réunis: 531.2 milliards de dollars en 1999 - moins que celui d’un seul pays européen (Espagne : 595.5 milliards).
- Entre 1975 et 1998, le PIB réel dans le monde arabe est passé de 256.7 milliards en 1975 à 445.7 milliards de dollars en 1998, en prix constants
- croissance du revenu réel par tête d’habitant entre 1985 et 1998 : 0.5% par an
- un des taux de chômage les plus élevés des pays en voie de développement (moyenne de 15%)
- productivité du travail industriel en 1990 équivalente à celle de 1970, proche alors des niveaux européens et japonais …
- 51% de jeunes appartenant à la tranche d’âge supérieure ont exprimé leur désir d’émigrer dans d’autres pays, en raison de leur ” insatisfaction face aux conditions actuelles et aux perspectives d’avenir dans leurs pays d’origine ”

NY Times











Honney Bunny by Vincent Gallo

Shopping of the day

Cow Abduction Lamp



http://abductionlamp.com/

Wednesday, June 13, 2007

Breve


Reuters/désinformation


On nous montre chaque jour des images de la ville palestinienne ressemblant à une ruine, presque complètement détruite.
Chaque jour nous lisons les témoignages des bombardements aveugles de l’armée libanaise sur tout ce qui bouge ou pas.
Chaque jour nous lisons des témoignages de civils, vivants avec leurs morts qu’ils ne peuvent même pas évacuer…

Reuters écrit CA aujourd’hui :

Reuters - L’armée libanaise, soucieuse de limiter les pertes civiles, fait probablement preuve de retenue face aux miliciens islamistes du camp de Nahr al Bared mais son échec à venir rapidement à bout de ses adversaires a révélé sa faible expérience et son manque de matériel.

Aujourd hui, je me sens vieux...

Sunday, June 10, 2007

Friday, June 08, 2007

Des dynamiques du gauchisme moderne




Theodore “Unabomber” Kaczynski
Pratiquement tout le monde s’accorde à reconnaître que nous vivons dans un monde chaotique. Une des manifestations les plus répandues de la folie de notre monde en est le « gauchisme »; une discussion sur le « gauchisme » peut servir d’introduction à une discussion des problèmes de la société moderne en général.Mais qu’est ce que le « gauchisme » ? Durant la première moitié du 20e siècle, le « gauchisme » pouvait grosso modo être identifié au socialisme. Aujourd’hui le mouvement est plus diffus, et il est plus difficile de discerner ce qu’est un « gauchiste ». Quand nous parlons de « gauchistes » dans ce texte, nous pensons principalement aux socialistes, collectivistes, adeptes du « politiquement correct », féministes, homosexuels, défenseurs des droits des animaux et ainsi de suite. Mais tous ceux qui sont affiliés à ces mouvements ne sont pas nécessairement des « gauchistes ». Nous allons essayer de montrer que le « gauchisme » n’est pas tant un mouvement ou une idéologie que la manifestation d’un type psychologique, ou plutôt de différents types. Ainsi, ce que nous appelons « gauchisme » apparaîtra plus clairement au cours de notre exposé sur la psychologie « gauchiste » .Même ainsi, notre conception du « gauchisme » apparaîtra bien moins claire que nous ne l’aurions souhaité, mais il ne semble pas qu’il puisse en être autrement. Tout ce que nous allons tenter de faire sera d’exposer en gros et approximativement les deux tendances psychologiques que nous croyons être les lignes de force principales du « gauchisme » moderne (…).Les deux tendances psychologiques qui sous tendent le « gauchisme » moderne sont le « sentiment d’infériorité » et la « sur-socialisation ».
Par « sentiment d’infériorité » nous ne pensons pas seulement au sentiment d’infériorité dans le sens strict du terme, mais à tout un faisceau de traits apparentés : faible estime de soi, sentiment de faiblesse, tendances dépressives, défaitisme, culpabilité, haine de soi, etc. Nous prétendons que les « gauchistes » modernes sont habités par ces sentiments (plus ou moins marqués) et que ces sentiments sont fondamentaux pour la détermination du « gauchisme » moderne.Quand quelqu’un prend comme une offense personnelle pratiquement tout ce qui peut être dit à propos de lui (ou des groupes auxquels il s’identifie), nous en concluons qu’il souffre d’un sentiment d’infériorité ou d’une faible estime de soi. Cette tendance est prononcée chez les défenseurs des droits des minorités, qu’ils appartiennent ou non aux dites minorités. Ils sont hypersensibles quant aux mots utilisés pour désigner ces minorités. Les termes « noir », « jaune », « handicapé » ou « nana » pour un africain, un asiatique, une personne souffrant de troubles invalidants, ou une femme n’ont pas à l’origine une connotation péjorative. « Gonzesse » et « nana » sont simplement les équivalents féminins de « mec », « type » ou « gars ». Les connotations péjoratives ont été attachées à ces termes par les activistes eux-mêmes. Certains défenseurs des animaux vont jusqu’à rejeter le vocable de pet pour celui d’« animal de compagnie ». Les anthropologues « gauchistes » font de grands efforts pour essayer de dissimuler ce qui pourrait être interprété comme négatif chez les peuplades primitives. Ils voudraient remplacer le terme « primitif » par « nonliterate » [qui ne sont pas parvenus au stade de l’écriture]. On arrive à une attitude paranoïaque envers tout ce qui pourrait suggérer qu’une culture primitive puisse être inférieure à la notre (nous ne voulons pas dire que les cultures primitives SONT inférieures à la notre ; nous voulons simplement montrer l’hypersensibilité des anthropologues « gauchistes »).Ceux qui sont le plus sensible au « politiquement correct » ne sont pas des habitants des ghettos noirs, ni des immigrants asiatiques, des femmes battues ou des handicapés, mais une minorité d’activistes, la plupart d’entre eux ne venant d’aucun des groupes « opprimés », mais bien plutôt des couches privilégiées de la société. La forteresse du « politiquement correct » abrite essentiellement des professeurs d’université, qui ont la sécurité de l’emploi avec de confortables salaires, et la majorité d’entre eux sont des blancs hétérosexuels de la classe moyenne.Beaucoup de « gauchistes » s’identifient avec les groupes qui ont une image d’êtres faibles (femmes), de vaincus (Amérindiens), de victimes d’ostracisme (homosexuels) ou de toute forme d’infériorité en général. Les « gauchistes » ont eux-mêmes le sentiment que ces groupes sont inférieurs. Ils ne se l’admettront jamais, mais c’est précisément parce qu’ils ressentent ces groupes comme inférieurs qu’ils s’identifient à leurs problèmes (nous ne voulons pas dire que les femmes, les indiens, etc., SONT inférieurs ; nous élucidons la psychologie « gauchiste » quant à ce point).Les « gauchistes » ont tendance à haïr tous ceux qui donnent une image de personnes fortes, bonnes et qui réussissent. Ils haïssent les USA, la civilisation occidentale, ils haïssent les hommes blancs, ils haïssent le rationalisme. Les raisons qu’invoquent les « gauchistes » pour haïr l’Occident, etc., ne correspondent évidemment pas avec leur motivations réelles. Ils DISENT qu’ils haïssent l’Occident car il est belligène, impérialiste, sexiste, ethnocentrique, et ainsi de suite, mais lorsque ces même tares apparaissent dans les pays socialistes ou dans les cultures primitives, les « gauchistes » leur trouvent des excuses, ou au mieux admettent A CONTRE CŒUR qu’elles existent ; alors qu’ils soulignent AVEC ENTHOUSIASME ces mêmes tares dans la civilisation occidentale. Ainsi, il est clair que ces tares ne sont pas le motif réel des « gauchistes » pour haïr les USA et l’Occident. Ils haïssent les USA et l’Occident parce qu’ils sont forts et puissants.Des termes tels que « confiance en soi », « initiative », « entreprise », « optimisme », etc., jouent peu de rôle dans le vocabulaire libéral [progressiste] et « gauchiste ». Le « gauchiste » est anti-individualiste, pro-collectiviste. Il veut que la société règle les problèmes de tout un chacun et prenne soin de lui. Il n’a a pas l’esprit d’une personne ayant une profonde confiance en elle-même, dans sa capacité à résoudre ses problèmes et à satisfaire ses besoins. Le « gauchiste » est opposé au concept de compétition car au fond de lui, il a une mentalité de perdant.Les philosophes « gauchistes » modernes ont tendance à repousser raison, science, réalité objective et à préférer le relativisme culturel(…). Ils sont profondément impliqués au niveau émotionnel dans leurs attaques contre la vérité et la réalité. Ils attaquent ces concepts en fonction de leurs besoins psychologiques. D’une part leur attaque canalise leur hostilité, et, pour autant qu’elle soit accomplie avec succès, elle satisfait le besoin de pouvoir. Plus important, les « gauchistes » haïssent les sciences et le rationalisme car ces derniers classifient certaines attitudes mentales comme bonnes (c.-à-d. : le succès, la supériorité) et d’autres comme mauvaises (c.-à-d. : l’échec, l’infériorité). Le sentiment d’infériorité du « gauchiste » est tel qu’il ne peut supporter cette classification entre supérieur et inférieur. Ceci sous-tend le rejet de nombreux « gauchistes » du concept de maladie mentale et de l’utilité des tests QI. Les « gauchistes » sont opposés aux thèses génétiques sur les capacités et comportements humains du fait que ces théories font apparaître certaines personnes comme supérieures et d’autres comme inférieures. Les « gauchistes » préfèrent laisser la responsabilité à la société de la capacité ou de l’incapacité d’un individu. Ainsi, si une personne est « inférieure », ce n’est pas de sa faute, mais celle de la société qui ne lui a pas permis de se réaliser.Typiquement, le « gauchiste » n’est pas le genre de personne dont le sentiment d’infériorité fera de lui un vantard, un égotiste, une brute, un mégalomane ou un compétiteur impitoyable. Ce genre de personnes n’ont pas tout à fait perdu confiance en elles-mêmes. Elles estiment mal leur propre valeur et leur pouvoir, mais ont encore la capacité de se concevoir comme fortes, et leurs efforts pour arriver à ce résultat explique leur comportement déplaisant. Mais le « gauchiste » est bien au-delà de tout cela. Son sentiment d’infériorité est tel qu’il lui est impossible de s’imaginer comme quelqu’un de fort et de valable. Ce qui explique le collectivisme du « gauchiste ». Il ne peut se sentir fort que comme membre d’une grande organisation ou d’un mouvement de masse avec lequel il puisse s’identifier.


Un peu de miel pique sur ILYS