Saturday, June 12, 2010

BRAINWASHING?


"I have had whites voice this Rice-Powell scenario to me, in an obvious bid for my approval.
I dare not inform them that, at that moment, I am contemplating whether to feel contempt or pity for them. I ponder the distressed white guy who wanders the earth every day worrying about whether someone, somewhere, might not know what a good person he is. I imagine such a man, during initial introductions of himself to strangers, announcing, “Hi, I'm John Smith, and I am NOT a racist!Such people should wear a button or tag on their clothing, or, better yet, wear a sandwich board that declares, on both sides, “I am NOT a racist!
This troubled soul seems to believe that when he proves his love and total acceptance of the coloreds, and pointedly rejects all initiatives pertaining to his own white self-interest, he proves his worth as a human being.
With news of China's current incursions into Tibet, it's not unusual to turn on the TV or radio and encounter pundits and scholarly experts frankly supporting Tibet, whose “unique culture deserves to be protected,” as one academic recently put it.

Europeans and Euro-Americans are granted the right to no such protection, and are looked upon with suspicion for even voicing such heresy.
"

As Steele has written,“
Mr. Obama's extraordinary dash to the forefront of American politics is less a measure of the man than of the hunger in white America for racial innocence.
And,
For whites, here is the opportunity to document their deliverance from the shames of their forbearers.
Millions of whites seem determined to prove him right. The brainwashing is, indeed, complete.

Notice biographique fournie par http://www.alternativeright.com/main/the-magazine/the-myth-of-civil-rights/:

Elizabeth Wright
Founding editor, in 1985, of the hard copy newsletter, Issues & Views. Its editorials countered notions of victimization and collective entitlement prevalent in the black community.
Although reflecting a conservative and often libertarian perspective, it was never rightwing, and did not affiliate with any political party.
The newsletter's conservatism was derived from the wisdom of earlier generations of American blacks, like Booker T. Washington, who attempted to steer their people towards greater economic self-reliance.
The newsletter also challenged ideologues who misused "civil rights," in order to deny basic rights to others and to impose politically correct mandates.

"Des balles tirées contre l’Humanité" (Deshumanisation/Rehumanisation)




C’est l’un des titres de la presse turque. On ne saurait être plus clair.

Les israéliens sont sortis de l’humanité…

Même les allemands avaient eu le bon goût de les y laisser.

En 1999, au nom de l’humanité, on avait joyeusement bombardé les civils serbes qui en étaient, eux aussi, sorti. Cette fois-ci, ce sera plus dur pour rééditer cette performance. Parce qu’Israël n’est pas un pays arabe. Parce qu’Israël n’est pas un fonctionnaire de police français. Comprenez qu’ils savent et qu’ils peuvent se défendre. Ils ont même une solide d’expérience en cette matière depuis quelques décennies maintenant.

Le Hamas, les palestiniens, voire les arabes, jouent leur partition. Une partition faite de hululements, de cris et de pleurs. Cela fait mille fois qu’ils la jouent. Mais personne ne peut leur en tenir rigueur. Même s’ils commettent sans cesse et sans cesse la même erreur. Celle de trop croire en l’opinion publique internationale. La seconde intifada -et son merveilleux résultat qu’on peut observer aujourd’hui- aurait du leur montrer l’inanité de ce pari un peu fou de croire que cette opinion publique internationale serait un élément aujourd’hui déterminant dans le rapport de force, capable de compenser leur faiblesse militaire. Mais non. Ils y reviennent sans cesse.

Ils ont leurs raisons.

Qui tiennent en grande partie dans leur faiblesse.

Cela ne les rend pas sympathiques. Cela n’empêche en rien le fait qu’il convient de les écraser. Mais voilà. On ne peut raisonnablement leur reprocher de mentir, tricher voire de se moquer du monde tant que celui-ci semble prêt à tout gober.

Par contre je n’ai aucune indulgence pour les occidentaux qui se sont associés à cette opération. Aucune. Manipulés, envoyés sciemment assister à un abattoir organisé et préparé pour leurs chastes yeux et leurs consciences indignés, ils sont de la race de ces bloqueurs de fac qui chouinent quand ils se font charger par les CRS. De ces humanitaires qui ne comprennent pas quand on leur reproche de prendre des enfants soudanais pour les ramener en Europe. De ces ahuris qui, à parce que l’Europe est sortie de l’histoire, ne pigent plus rien aux nations qui les entourent et qui, elles, n’en ont pas fini.

Ces mêmes qui fustigent notre arrogance occidentale n’appréhendent le monde qu’en des termes d’occidentaux.

Une bonne vieille flagellation à l’occidentale là encore.

Ce qui ne les empêchent de s’étouffer à l’idée qu’on inscrive les racines chrétiennes de l’Europe dans une constitution européenne.

Allez comprendre.

Ces touristes-cautions-observateurs embarqués dans des bateaux faisant tout sauf de l’humanitaire sont ainsi ce qu’il y a de plus arrogant, de plus suffisant et de plus détestable au monde. Il suffit de voir ce qu’ils sont capables de produire comme sous-littérature après leur voyage. Pensez à Régis Debray récemment.

Ils méritent cent fois la mort.

Cette incapacité de penser le monde et de s’y projeter autrement que comme un humanitaire, ce qui est lié également, n’en doutons pas, à la faiblesse des pays européens, devient hautement mortifère. C’est une pensée de mort et de morts.

Le moindre touriste à la con dans un pays du Sud y débarque avec des stylos pour offrir aux enfants, des idées de commerce équitable ou la volonté d’aider et de comprendre. L’armée française n’intervient quasiment plus que comme une armée humanitaire et n’envisage pas un reportage sur elle sans qu’on la voit en train de construire des putains de puits pour les locaux.

Le règne de l’hypocrisie et la condescendance.

Au nom de l’humanitaire on aurait le droit de briser des blocus sans encourir quoique ce soit de la part de ceux qui les établissent. Au nom de l’humanitaire on peut bombarder avec vigueur et sans férir ces peuples qui, en ne respectant pas les hauts standards moraux humanistes, sortent de l’humanité. Au nom de l’humanitaire on aurait le droit d’intervenir dans des conflits qui ne nous concernent pas. Charbonnier n’est en effet plus maitre chez lui, c’est nous qui le sommes et nous sommes le Grand Bien.

Alors attention à la moindre incartade !

Tous ces gens qui veulent le bien des autres, et particulièrement le bien de l’humanité en général, sont les pires des ayatollahs, les pires des salauds dès qu’ils croient repérer quelqu’un qui ose sortir de leur schéma.

Parce qu’à la laideur de leurs actions, ils rajoutent une bonne conscience infâme qui les rend d’autant plus dangereux.



ILYS n'est pas mort...

Saturday, March 13, 2010

Matiere a penser.

1-L'integration


On soutient souvent que les problèmes d’intégration des populations issues de l’immigration seraient en grande partie imputables au passé colonial de la France et au traitement inéquitable que leur réserverait le pays.

Ces explications fort attrayantes ne résistent pas longtemps à l’analyse de la situation d’autres pays : les nations occidentales sans passé colonial qui ont adopté les politiques de discrimination positive et d’immigration choisie connaissent le même échec.

Nous aurait-il manqué des pièces pour appréhender le puzzle de l’intégration ?

En France, parce qu’il est toujours de bon ton de transposer les modèles venus d’outre-Atlantique, une partie de nos femmes et hommes politiques semblent pourtant prêts à céder aux pressions de quelques lobbyistes et à adopter la discrimination positive.

Des médias, des écoles prestigieuses, de grandes entreprises ne montrent-ils pas déjà la voie ?

Malika Sorel nous met en garde contre les dangers de ces politiques qui menacent sérieusement notre cohésion nationale.

Sans concession pour les uns ni pour les autres, elle expose les logiques communautaristes, à rebours des principes républicains, qui ne cessent d’exacerber les malaises identitaires.

Elle aborde aussi une question taboue, mais qu’elle estime être cruciale :

le droit du sol constitue-t-il un atout pour les enfants de l’immigration ou, au contraire, une entrave dans leur parcours d’intégration ?

http://puzzledelintegration.blogspirit.com/

2-Le multiculturalisme ( terme sujet à diverses interprétations)

Il peut simplement désigner la coexistence de différentes cultures au sein d’un même pays.

Mais il peut aussi désigner différentes politiques volontaristes en matière de gestion politique de la diversité.

La grande majorité des pays occidentaux forment des sociétés multiculturelles.

Dans ce domaine la Grande Bretagne est souvent citée en exemple.

Or, depuis plus d’une décennie, des critiques longtemps jugées inopportunes, se font entendre. Face à la montée des tensions communautaires, aux revendications ethnico-religieuses et à la fracture identitaire de plus en plus visible, le multiculturalisme connaît une sérieuse remise en cause de la part d’une partie de la société britannique et de certains de ses représentants politiques.



Entretien avec Vincent Latour.

1°partie :

Différentialisme colonial- différentialisme libéral- Enoch Powell- Le navire Empire Windrush - la législation anti-discrimination - Discrimination positive et statistiques ethniques - le communautarisme et la professionnalisation des associations - Intégration= Assimilation

2° partie :

Nick Griffin et le BNP- L’ English Defense league - Les effets du multiculturalisme - L’islam radical - La "Community cohesion" - Les écoles confessionnelles - La "Britishness" - Les rapprochements entre la France et la Grande Bretagne- La fin du multiculturalisme ?

http//luette.free.fr/spip/spip.php?article266

Les rivières de sang, sur Enoch Powell:


Sunday, March 07, 2010

Forum du Monde: Les mots "Francois"

mots exaspérants qui permettent de retirer d’office -10, -50 ou – 100 points au Q.I. de l’interlocuteur qui les prononce :


—————–Les mots à – 10 points——————-
(ceux qu’on entend 400 fois par jour partout, et même parfois chez des gens à priori pas trop cons )

- « durable », « responsable », « équitable », « solidaire » (« une boite de Quinoa achetée, une bonne conscience offerte ! »)
- « éco »-n’importe quoi, « hyper »-quelquechose (hyper-présidence, hyper-democratie)
- « lieu de vie », « pièce à vivre » (question : a-t-on le droit de mourir dans sa « pièce à vivre » ?)
- « s’approprier », « réinventer », « détourner » (n’importe quoi de pseudo-artistique)
- « promouvoir », « promotion », « dialogue », « débat » (= propagande, bourrage de crâne)
- « polémique » (employé à la place du mot débat)
- traiter de façon « humaine », « humainement » (les génocides c’est pourtant très « humain »)


—————–Les mots à – 50 points——————-
( je sais d’emblée que la communication va être dificile, et que nos atomes crochus seront peu nombreux)

- vivre dans la « dignité » (ne désigne plus une qualité morale, mais la superficie insuffisante du HLM, ou l’impossibilité d’acheter une Playstation)
- « offensant » (sentiment ressenti uniquement la population musulmane, plus personne d’autre n’ayant de fierté en Europe )
- « défavorisé » (devant se contenter d’une mini-moto volée au lieu d’une Bugatti)
- « jeune sans problème » (35 condamnations, mais jamais de prison ferme)
- « recréer du lien social » (ligoté au radiateur d’une cave de téci, ça compte ?)
- les adjectifs « citoyen » et « métissé » (accolés à n’importe quoi)
- « délinquence » (désigne aussi bien un braquage à la kalashnikov qu’ un excès de vitesse)
- « sentiment » d’insécurité (et le « sentiment » de mon pied au cul ?)


——–Les mots à – 10 points sur la réacosphère————

(dénier à la personne employant ces mots toute capacité de réflexion personnelle autre que celle d’un perroquet ou d’un magnétophone ; circonstance agravante si la personne n’est pas payée pour dire ça (journaliste ou "socilologue")

- « richesse », « enrichissement » (oops, désolée, j’ai fait voeu de pauvreté…)
- « vivre-ensemble », « diversité », »intolérance », « islamophobie », « discrimination », « stigmatisation » …
- « rester vigilent » (= se sentir investi de la mission sacrée de traiter n’importe qui de facho)
- « nauséabond », « relents », « résurgence », « heures sombres »…
- nazi, fachiste, rafles (employé pour parler d’autre chose que de la période 39-45)
- Vichy, Pétain, Hitler (employé pour parler d’autre chose que Vichy, Pétain, et Hitler )


Par Vilainefille Sur Pelicastrejouisseur

Entendu aujourd'hui...

« Comment au XXIe siècle il peut encore y avoir des guerres ?»

Et oui, les humains s’obstinent à rester des humains. C’est pas faute de les travestir en bisounours à la chaîne.


« C’est débile d’être croyant : tellement de gens sont morts au nom de Dieu»

Pour l’honneur aussi. Et pour une femme. Et pour leur pays. Faut avouer que médiatiquement, ça a désormais plus de classe de mourir au nom de France Télécom.

« C’est naturel !»


Rien de plus agaçant qu’une hystérique qui vante ses crèmes à la con en disant que « c’est bon parce que c’est naturel« . Répondez-lui que l’uranium aussi.


« Si Dieu existe, alors pourquoi il y a toute cette misère dans le monde ?»

Les gens prennent Dieu pour l’État. Les Textes n’ont jamais dit que l’humanité serait aseptisée, gentille et bienheureuse, ils invitent simplement et vigoureusement les brebis à se sortir les doigts (voire les poings, c’est selon).


« Faut pas généraliser»

Non. Et faut pas synthétiser, ni classer, ni choisir. On risquerait de conclure.


« Vous avez des préjugés»


« On est tous pareils»

Tuesday, March 02, 2010

Definitions a l usage de nos vieux...



Anti-racisme : Refus de l’ethnocentrisme occidental qui prend soin de rappeler que l’Occident ne serait rien sans l’apport de l’Orient, que Thomas d’Aquin serait un pet sans Averroès, que la Renaissance serait insignifiante sans le Picatrix, que les Arabes auraient inventé le 0 (pauvres Indiens…) et que la France d’aujourd’hui serait perdue sans l’apport du couscous.

L’anti-racisme sera le communisme du 21ème siècle. (Alain Finkielkraut)

Actionnaire : criminel pathogène, incompréhensiblement persuadé que l’intérêt de l’entreprise consiste à faire des profits plutôt que faillite.

Arrogance : Homme politique de droite fraîchement élu faisant remarquer à son adversaire de gauche qu’il compte mettre en œuvre « avec pragmatisme » le programme pour lequel il a été élu.

Bobo : ancien soixante-huitard richissime cherchant à mettre fin à sa mauvaise conscience de riche en investissant massivement (dans) les anciens quartiers populaires.

Comment peut-on dire ça alors qu’on est au pays des droits de l’homme / alors qu’on est au XXIè siècle ? : Expression ostentatoire d’une indignation voulue morale devant un propos vérace mais jugé indicible. L’accolage de deux propositions sans lien logique réel permet néanmoins de faire jouer la « situation », de temps ou de lieu, contre l’objectivité du propos, rappelant qu’on est prié, « au pays des droits de l’homme », de ne pas énoncer certaines vérités gênantes.

Ce pays : Désignation méprisante et dégoûtée de la France par ceux-là même qui prétendent la gouverner et l’aimer.

Chirac (Jacques) : Homme politique qui s’ériga pendant 30 ans comme meilleur et unique rempart aux situations catastrophiques qu’il avait lui-même engendrées.

Chirac a sauvé la démocratie en 2002… (Serge July)

Citoyen : adjectif flou mais hautement moral aux yeux de la République, qualifiant indifféremment l’aide à un aveugle afin qu’il traverse la rue, la coupure d’un robinet pour ne pas gaspiller l’eau, ou la sainte délation publique d’un acte jugé discriminatoire.

Une grande marche citoyenne sera organisée pour dire non au racisme.

Communisme : 120 millions de morts. C’est ce qu’on appelle toutefois, avec un soupir nostalgique, une « belle utopie. »

« Quelle est selon vous la plus belle pensée qu’ait produite l’humanité ?

Le marxisme et le communisme, assurément. » (Patrick Bruel)

Dangereux : Mot d’origine socialiste désignant tout projet ou toute personne de droite.

Sarkozy est dangereux. (Jack Lang)

Delanoë (Bertrand) : Création ex nihilo des socialistes, fasciné par les trous de trottoirs, promoteur du néant comme politique culturelle, il y retournera sans laisser de descendance après lui.

Bertrand Delanoë a contribué au rayonnement culturel de Paris grâce à Paris Plage, la Nuit Blanche et la Tour Eiffel scintillante. (moi)

Engagé : adjectif désignant tout artiste affichant ouvertement et ostensiblement son grand cœur de gauche. L’artiste dont le cœur bat à droite ne peut être dit « engagé » : il est tout simplement de droite (Serge Lama), ou fasciste (Sardou).

Guy Bedos est un artiste engagé.

Ethnocentrique : qui ne concerne que l’impression de supériorité éprouvée par l’Occidental en voyage. Ainsi, un Occidental à l’étranger manifestera-t-il son incroyable arrogance en s’étonnant des mœurs de ses hôtes sans chercher à les comprendre (car l’Occidental est raciste) tandis que le jeune Africain arrivé en Europe, déambulant en tenue locale dans les rues de Paris, loin d’être décalé, permettra une salutaire prise de conscience de la relativité des modes de vie et des cultures.

Faire de la pédagogie : Attention, usages différenciés. Faire de la pédagogie, à gauche, consiste à déplorer que les mentalités ne soient pas encore prêtes à admettre l’adoption des enfants par des couples transsexuels, tandis que la droite considèrera la pédagogie comme un apprentissage de la rigueur économique et de son inéluctabilité.

Faire le jeu du Front National : taire une réalité ou la nier sous prétexte qu’elle risque de faire progresser un parti qui exploite à son profit ladite réalité. De cette négation résulte ironiquement une percée effective du parti en question.

L’insécurité fait le jeu du Front National. (Noël Mamère)

Gauche caviar : Etonnement de petites âmes, ne comprenant que l'on puisse être gauche sans vivre au RMI. L’extrême-gauche y associe la « gauche de gouvernement » qu’elle juge avoir collaboré avec le libéralisme tandis que l’extrême-droite y ajoute, de surcroît, la « droite saumonée ».

Hexagone : Désincarnation de la France au profit d’une forme symbolique ; participe de ce que Peter Slotderjik nomme « le nominalisme de la géographie ».

Il pleuvra demain sur l’Hexagone. (Catherine Laborde)

Immigration : on est priés de n’en pas parler ou de la qualifier inconditionnellement de « chance pour la France ».

L’immigration qui est, naturellement, une chance pour la France …(Nicolas Sarkozy)

Inacceptable : Situation actuelle dénoncée par un homme politique en place depuis 20 ans.

La situation de l’éducation est aujourd’hui inacceptable. (Luc Ferry)

Intégration : Violence inacceptable et fasciste faite aux immigrés leur demandant de renoncer à la polygamie ou à l’excision, ce qui ne saurait être qu’une démonstration colonialiste d’imposition de normes ethnocentrées.

Je n’aime pas le mot d’intégration. (Malek Boutih)

Islam (soumission) : religion de paix, d’amour, de liberté, de tolérance, compatible avec la République (que le Prophète bénisse la République). Le monde irait mal sans l’Islam (Grand est l’Islam, Grand est son Prophète). Certes l’Islam brûla les livres d’Averroès l’Espagnol, le persécuta, certes l’Islam mit en prison Avicenne le Perse dont il put s’échapper par la ruse, mais l’Islam est tolérant. A ne pas confondre avec l’Islamisme, qui est un peu moins tolérant que l’Islam (Gloire à l’Islam) L’Islam est glorieusement représenté par des dirigeants politiques de haute valeur, comme Omar Bongo, Saddam Hussein ou Amahdinejad, des intellectuels rassurants comme Tarik Ramadan ou Farakan, ou des chefs spirituels de haute tenue, comme Ben Laden ou Mollah Omar. Tolérant et œcuménique, l’Islam aime à rappeler qu’Abraham était déjà musulman ou que le Christ ne fait que préfigurer Mohammed (Grand soit le Prophète). Tout vient de l’Islam, tout mène à l’Islam. Comment ne pas y croire ???

Oui l’Islam me fait peur, je l’avoue. (Claude Imbert)

Islamiste modéré : conceptuellement proche du nazi philosémite.

Jack (Lang) : Propriétaire terrien dans le Lubéron . Réfutation vivante de l’idée cartésienne selon laquelle le néant n’a pas de propriétés.

Jack Lang a dénoncé la politique anti-jeunes, anti pauvres et anti-tout du gouvernement. (dépêche AFP)

Jammel (Debouze) : Icône de l’intégration réussie, frère d’un taulard, se plaint que la presse le considère comme un Arabe qui a réussi, après qu’il eut glissé dans ses sketchs de nombreux éloges de Zidane au seul motif qu’il était censé être arabe.

Ouaoh ! Jammel, il est trop fort ! (une amie)

Justice sociale : Mot d’origine aubryesque désignant la création de disparités abyssales et de blocages de salaires grâce à l’introduction de lois à visées égalitaristes où, sous couvert d’harmoniser les salaires, on harmonise la pauvreté.

L’impératif de notre politique est celui de la justice sociale. (Martine Aubry)

Libéralisme (ou néo-libéralisme) : pensée économique scandaleuse fondée sur l’idée non moins scandaleuse que l’initiative privée doit être récompensée, la propriété privée garantie, et l’Etat considéré comme un dernier recours. Né sous l’impulsion de Ricardo et Smith, il est néanmoins responsable, dit-on, de la pauvreté et de l’exploitation sous l’Ancien Régime, de la situation déplorable des dictatures socialistes d’Afrique noire, ou de la précarité de tous les résidents de pays « riches ». Le libéralisme possède ainsi la propriété rare de produire des ravages là où il ne s’exerce pas, ou, plus fort encore, là où il n’existait pas.

Le libéralisme serait aussi grave que le communisme (Chirac)

Métissage : incontestablement bon et célébré car décrivant l’avenir. Le métissage a ceci de curieux qu’il est le plus pur produit de l’antiracisme et qu’il cherche inlassablement à en finir avec la race blanche.

A mes yeux, le métissage représente l’avenir. (Arielle Dombasle)

Multiculturalisme : Où toutes les cultures sont égales mais où les cultures étrangères le sont plus que d’autres.

Nazisme : étalon et référence absolus de la pensée contemporaine, laquelle pensée jure vouloir en finir avec lui.

No Pasaran : Résistance noble au fascisme espagnol que des jeunes en mal de sensations fortes utilisent à toute occasion de luttes engagées et conservatrices.

Pouvoir médiatique : Jeu de dupes où de jeunes journalistes de gauche de l’AFP, tout juste sortis de l’EDJ, fournissent des dépêches à des présentateurs de droite. Les premiers sont contraints de voir leur pensée lue par des social-traitres, tandis que les seconds se trouvent acculés à lire des textes auxquels ils ne croient pas.

Partenaires sociaux : Sociaux parce que générant les conflits du même nom, mais partenaires (du gouvernement) parce que permettant de faire croire à la population que l’ampleur des manifestations et des blocages est proportionnelle à l’ampleur de la réforme.

Politiquement incorrect : Défense et illustration de la thématique politiquement correcte par des voies inverses ; le politiquement incorrect ne diffère ainsi du politiquement correct – que bien sûr, il prétend combattre – que par les moyens, mais jamais par les fins. Ainsi, le rebelle autoproclamé politiquement incorrect regrettera-t-il que les moyens utilisés pour faire baisser le FN, l’homophobie ou le racisme sont mauvais, et prônera la substitution de l’indifférence à la diabolisation. Le politiquement incorrect est la ruse parfaite du politiquement correct.

Précarité : Situation jugée injuste et in-ad-mis-sible d’intermittents et d’étudiants en lettres qui, tout en revendiquant leur révolte et leur subversion sociales, supplient l’Etat de les subventionner.

Ce gouvernement institue la précarité comme seule politique. (Julie)

Quartier sensible : Quartier qualifié de « sensible » en raison de la sollicitation des sens de tous les instants, sollicitation due aux bruits et aux odeurs des résidents.

Si vous ajoutez à cela le bruit et les odeurs. (Jacques Chirac)

Quelques jeunes : Une bande de 5 ou 6 voyous qui ont tenu tête à une vingtaine de policiers, paralysés par la crainte de la bavure.

Quelques jeunes ont mis le feu à une jeune femme pour s’amuser.

Race : n’existe pas du tout.

Racisme : existe intensément.

Réformes : Mesurettes permettant à la France de reculer de l’abîme vers le trou ; de fort opportunes et gigantesques contestations syndicales permettent de faire croire à l’opinion publique que la dose homéopathique constitue un traitement de choc, accréditant ainsi, de façon inespérée, l’idée d’une quelconque audace gouvernementale.

Riche : Ne désigne en aucun cas un état objectif d’aisance matérielle mais sous-entend une accusation morale et grave à l’encontre de quiconque ne ressent pas de hargne sociale à l’égard de son voisin, ce qui est signe d’opulence bourgeoise bien mal venue dans « ce pays ».

Je n’aime pas les riches. (François Hollande)

Se réapproprier l’espace public : Oxymore énigmatique très en vogue dans les municipalités socialistes, supposant que le « citoyen » s’est trouvé exproprié d’un espace public, que pourtant il ne pouvait posséder en propre par nature. Désigne plus concrètement la possibilité pour le citoyen de conquérir des lieux qui lui étaient jadis énigmatiquement interdits : ainsi, le « roulant » nanti de rollers pourra-t-il allègrement slalomer entre deux bus, ou l’insomniaque pourra-t-il visiter un musée à 4 heures du matin. On notera que la voiture, elle, devra se désapproprier l’espace qui lui était jadis dévolu, tout comme l’on priera le ménage aux revenus moyens de quitter Paris, afin de se réapproprier la banlieue…

Il s’agit pour les citoyennes de l’est parisien de se réapproprier l’espace public grâce au nom que la municipalité donnera à la passerelle. (Clémentine Autain)

Sarko(zy) : Perçu comme fasciste par la gauche, comme keynésien par les libéraux, comme ultra-libéral par la droite dite gaulliste, comme socialiste par l’extrême-droite, comme islamophobe par les Musulmans et comme islamophile par les opposants au CFCM, il s’inscrit dans la droite lignée d’une social-démocratie syncrétique, qui lui vaudra le soutien de Bernard Kouchner et d’André Glucksmann et la haine du Monde diplomatique.

La vraie rupture de Nicolas Sarkozy est celle entre ses paroles et ses actes. (Philippe de Villiers)

Tante : Contraire de Gay. Il y a de la tante au gay toute la distance d’un Jacques Dufilho et d’un Fogiel.

Jean-Claude Brialy est une vieille tante sympathique

Thuram (Lilian) : Figure majeure des intellectuels contemporains, héritier spirituel de Sartre et Pic de la Mirandole, il développe une pensée humaniste en chaussant ses lunettes en conférence de presse avant de les enlever sur le terrain. N’hésita pas à donner son crâne à la science de son vivant.

Thuram, c’est propre. (Jean-Michel Larqué)

Traitre : désigne toute personne rompant avec des idées de gauche, ou avec le PS. A ne pas confondre avec le mouvement inverse, que l’on qualifiera de « courageux » ou de « lucide ». Ainsi Besson révélant les basses manœuvres du PS est-il un traitre tandis que Begag, attribuant d’insultants propos à Sarkozy sera-t-il héroïquement salué comme un résistant lucide.

Urgence sociale : Drame de la fuite des capitaux à l’étranger en raison de la surfiscalité française, lesquels ne peuvent plus financer l’hôtel aux clandestins de Cachan. Il est urgent de venir en aide à ces « riches » qui s’enfuient.

Une personne blanche, de sexe masculin : Biologiquement coupable aux yeux de la modernité. Le dire avec ironie et lassitude en faisant porter l’accent tonique sur le « an » de blanche et le « mas » de masculin, afin de bien montrer son exaspération à l’encontre de l’insupportable domination leuco-masculine.

Yade
(Rama) : Jalousée par la gauche qui fulmine de n’avoir pas su sortir de son chapeau en premier un alibi de couleur, méprisée par la droite qui n’y voit justement qu’un alibi de surcroît arriviste, haïe des Noirs qui n’y voient qu’une bourgeoise ou une Bounty, regardée avec concupiscence par les leuco-mâles, elle recueille fort logiquement l’admiration des média.

La rupture est une violence psychologique...(rire de l audience)



La boucle est bouclée. On pourra bientôt être poursuivi pour "violence psychologique" lorsqu'on quitte sa femme. La tension qui règne à ce moment là, les mots d'oiseaux échangés, les larmes qui coulent... Tout ça tombera sous le coup de la loi.

Les féministes, s'apercevant qu'elles ont tout perdu en saccageant l'institution du mariage, réclament aux juges ce qui était déjà accordé à leurs ancêtres: l'assurance que leurs mâles ne les laisseront pas tomber comme des vieilles chaussettes une fois la jeunesse passée.
Pour cela, on va substituer à l'opprobre religieuse et sociale la peur du procès.

***

A ce sujet, un article de Métro décrivait récemment le "combat" d'une psy défraichie qui subissait les "attaques silencieuses" de son mari (sans doute un télépathe) en instance de divorce .
Cet agresseur psychologique était qualifié hardiment de "bourreau" par le pigiste du gratuit ferroviaire car il persistait à vivre sous le même toit que sa femme.
Et sa "victime" d'affirmer sans honte que les coups ou les "attaques silencieuses" c'est du kif-kif bourricot... les femmes battues apprécieront.

Ce n'est pas tout... La dame ne s'est pas contentée d'aller voir la police, elle a produit deux vidéos pour appuyer son combat. Et c'est là que ça devient savoureux: