Les médias français n'ont rien à envier, en ce qui concerne leur prise de position quasi-unanime contre Israël, à leurs collègues de par le monde.
La palme revient à la BBC, qui, tout en essayant de prouver qu'Israël est coupable de ''crimes de guerre'' et de ''crimes contre l'humanité'', cherche par tous les moyens à étayer ses accusations par des images choisies et des déclarations à sens unique.
Par exemple, un des présentateurs de la chaîne a lu à l'antenne des réactions, triés sur le volet, selon lesquelles "l'attaque israélienne au Liban encouragerait Al Qaïda à perpétrer des attentats de par le monde".
Par ailleurs, les différentes manifestations anti israéliennes ont été largement médiatisées, alors que celles organisées pour soutenir l'Etat hébreu n'ont jamais été mentionnées.
Si les analyses n'ont rien à voir avec l'objectivité, les images montrées en boucles sur les différentes chaînes de télévision sont encore plus unilatérales. A en croire ces journalistes, Beyrouth ressemblerait aujourd'hui à l'Hambourg des années 40. Les mêmes images de bâtiments détruits sont diffusées 24h/24, laissant supposer que toute la ville n'est plus qu'un amas de ruines.
A l'ère du satellite, on peut cependant prouver que la réalité est toute autre: si certains bâtiments, dans lesquels se terraient des terroristes du Hezbollah, et situés majoritairement au sud de la ville, ont bel et bien été détruits, le reste de la ville, mis à part les pistes d'atterrissage servant au Hezbollah à transporter des armes, est resté généralement intact. Ces prises de position pourraient être acceptables si on considérait que les attaques de Tsahal au Liban sont comparables aux massacres perpétrés par les milices arabes au Darfour, massacres qui ont causé la mort de centaines de milliers de civils. Mais Israël ne cherche pas à tuer des civils. Elle n'a pas d'autre choix alors que le Hezbollah se terre dans des bâtiments habités et place ses bases de tirs en plein milieu de zones urbaines.
C'est un journaliste de la chaîne américaine CNN qui a révélé la main-mise du Hezbollah sur certains journalistes. Nick Robertson a avoué que lorsque le 18 juillet dernier, il avait fait état de pertes civiles au Liban et pris clairement position contre Israël, il avait été "nettement influencé par les responsable médiatique du Hezbollah".
Quelques jours plus tard, il avouait que lorsqu'il parlait de "sources dignes de confiance" à Beyrouth, il voulait parler de terroristes du Hezbollah qui lui indiquaient comment et surtout quoi filmer. "Ils nous ont indiqué où aller et nous n'avions bien entendu pas le temps de vérifier ce qui se trouvait sous les décombres".
Un autre journaliste a également levé l'ombre sur les méthodes médiatiques de l'organisation chiite. Il s'agit de Christopher Olveriton, du Time, qui écrivit dans son blog: "Dans le Sud, au long du littoral, le Hezbollah tire des Katiouchas, mais je ne peux vraiment en parler. Le Hezbollah détient un duplicata de chacun de mes passeports et cartes de presse, et ont plusieurs fois menacé nombre de journalistes".
Elisabeth Palmer, de CBS, a affirmé que "le Hezbollah était déterminé à ce que les journalistes étrangers montrent uniquement ce qu'il a envie que le monde voie".
La BBC n'est pas uniquement vue et entendue par les Britanniques. 163 millions de personnes écoutent ses programmes radiophoniques et ses programmes télévisés sont diffusées dans des dizaines de langues différentes, dont le perse, l'arabe et le turque. Pas la peine de poser la question: il n'existe pas de programmes de la BBC en hébreu.
D'ailleurs, si on en croit ses programmes, le million d'Israélien vivant depuis trois semaines dans les abris n'existe tout simplement pas. Pour la BBC, pas d'Israélien vivant dans la peur, l'angoisse, mais tenant le coup. Pas de grand-mère tuée avec son petit-fils par une Katioucha.
Source A7fr.net
No comments:
Post a Comment