(...)Nombre de médias français ont persévéré avec perversité dans leur couverture biaisée et incompétente de la guerre. D'interminables reportages filmés et écrits ont présenté et dénoncé les bombardements israéliens, les ruines libanaises, la détresse des populations libanaises fuyant l'agression de Tsahal. On a dépassé les pires moments des cinq années de Guerre des Hommes-Bombes. Les motivations d'Israël, les dommages causés en Israël par l'agression du Hezbollah, les morts et les blessés israéliens ont été pratiquement ignorés.
Exemple entre mille : la guerre des camions.
Le 18 juillet, l'aviation repère et bombarde deux camions venant de Syrie et chargés de missiles. Un drone les avait observés en chargement sur une base syrienne. Ils ont été touchés en territoire libanais.
Mais une télévision montre un camion "chargé de denrées" en train de brûler. Une autre chaîne parle de la chasse aux camions chargés de "médicaments".
Simultanément, on fait état de l'habituelle "catastrophe humanitaire". Qu'en conclura le téléspectateur ?
Des civils innocents ?
Toutes les télévisions, toute la presse écrite ont montré en permanence les ruines des "quartiers civils", des "maisons habitées par des civils" notamment à Beyrouth
.Le secteur Sud de Beyrouth sur lequel se sont concentrées les frappes israéliennes, était depuis des années une zone militaire où sont localisés les postes de commandement du Hezbollah. Les civils, la police, l'armée libanaise en étaient exclus par les terroristes.
(...)
C'est contre ces "civils" qu'Israël a riposté. Aucune télévision n'a fourni ces explications.
Rappelons qu'en droit international, chercher à protéger des objectifs militaires en les camouflant en installations civiles, ou en les installant dans les secteurs massivement peuplés, est un crime de guerre.
Les caméras se sont obstinément acharnées sur les ruines de la banlieue Sud de Beyrouth.
Elles ont évité le reste de la ville pour ne pas filmer la réalité, la vérité : une vie de tous les jours imperturbée, des rues animées .
Les caméras ont perversement montré les familles libanaises du Nord du pays, accueillant leurs parents du Sud ayant fui les fiefs du Hezbollah, venues se réfugier chez elles.
Les caméras ont évité de filmer les familles du Nord d'Israël, écrasées par les roquettes, venues se réfugier plus au Sud auprès de leurs parents et amis du Sud.
Les caméras ont filmé les rares Israéliens isolés (souvent des Arabes d'Israël) promenant des slogans pacifistes et des drapeaux de l'OLP dans les rues.
Elles n'ont pas cherché à montrer par l'image le sentiment d'unanimité nationale. (...)
http://www.a7fr.com/Default.aspx?tabid=52&articleType=ArticleView&articleId=11367
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