Tuesday, March 27, 2007

L’ONU n’aime pas la critique

This is a must see clip from March 23, 2007, in which UN Watch director Hillel Neuer really unloads on the blatantly corrupt UN Human Rights Commission in Geneva—and then is denounced by furious council president Luis Alfonso De Alba, who threatens to remove Neuer’s statements from the record.
The United Nations at work



UPDATE
Traduction française :

Monsieur le Président,
Il y a six décennies, au lendemain des horreurs nazies, Eléonore Roosevelt, René Cassin et d’autres éminentes personnalités se réunissaient ici, sur les rives du Lac de Genève [1], pour réaffirmer le principe de la dignité humaine.
Ils créèrent la Commission pour les Droits de l’Homme [2].
Aujourd’hui, nous demandons : Qu’en est-il de leur noble rêve ?
Dans cette session nous avons la réponse.
Confronté à des rapports convaincants, en provenance de toutes les parties du monde, de torture, de persécution et de violence envers des femmes, qu’a déclaré le Conseil et qu’a-t-il décidé ?
Rien.
Sa réponse a été le silence.
Sa réponse a été l’indifférence.
Sa réponse a été coupable.
On pourrait dire, pour reprendre les mots de Harry Truman, qu’il est devenu un Conseil qui ne-fait-rien, et n’est bon-à-rien.
Mais ce ne serait inexact. Ce Conseil a, en fin de compte, fait quelque chose.
Il a promulgué résolution sur résolution pour condamner un seul Etat : Israël.
Dans huit décisions – et il y en aura trois de plus, dans cette session -, le Hamas et le Hezbollah ont bénéficié de l’impunité.
Toutes les autres victimes dans le monde – des millions et des millions dans 191 pays – continuent à être ignorées.
Donc, oui, ce Conseil fait quelque chose. Et les dictateurs du Moyen-Orient qui orchestrent cette campagne vous diront que c’est une très bonne chose. Et qu’ils s’efforcent de sauvegarder les droits humains, les droits palestiniens.
Donc, les meurtriers racistes et violeurs de femmes du Darfour nous disent aussi qu’ils se soucient des droits des femmes palestiniennes ; ceux qui occupent le Tibet se soucient des occupés ; et les massacreurs de musulmans, en Tchétchénie, se soucient des musulmans.
Mais ces défenseurs autoproclamés se soucient-ils vraiment des droits des Palestiniens ?
Examinons les quelques mois écoulés.
Plus de 130 Palestiniens ont été tués par des forces palestiniennes.
C’est trois fois le total cumulé des pertes qui ont fourni le prétexte à la convocation de sessions spéciales en juillet et novembre derniers.
Pourtant les champions des droits palestiniens — Ahmadinejad, Assad, Khaddafi, John Dugard — ne disent rien.
Le petit Salam Balousha, âgé de trois ans, et ses deux frères ont été assassinés dans leur voiture par les forces du Premier Ministre Haniyeh.
Pourquoi le Conseil a-t-il choisi de se taire ?
Parce qu’Israël ne pouvait pas être accusé de ce forfait. Parce que, en vérité, les dictateurs qui dirigent ce Conseil n’ont cure des Palestiniens ni des droits humains.
Ils cherchent à diaboliser la démocratie israélienne, à dénier toute légitimité à l’Etat juif, à faire du peuple juif un bouc émissaire. Ils cherchent autre chose également : à fausser et à pervertir le langage et les idées des droits humains.
Vous me direz : qu’est-il arrivé au rêve des fondateurs ?
Des mensonges épouvantables en ont fait un cauchemar.
Merci, Monsieur le Président.
—————————————

Luis Alfonso de Alba,
Président du Conseil des Droits Humains de l’ONU
Pour la première fois, dans cette assemblée, je n’exprimerai pas de remerciements pour cette déclaration. Je voudrais signaler au distingué représentant de l’organisation, qui vient de s’exprimer, le distingué représentant de United Nations Watch, si vous voulez avoir l’obligeance de m’écouter, que je suis désolé de ne pouvoir vous remercier de votre déclaration. Je tiens à dire que je ne tolérerai aucune déclaration de ce genre dans le Conseil. La manière dont il a été fait référence à des membres de ce Conseil, et au Conseil lui-même, est inadmissible. En mémoire des personnes que vous avez évoquées, les fondateurs de la Commission des Droits de l’Homme, je vous conseille vivement de faire preuve, dans toutes vos futures déclarations, d’un minimum de correction en matière de comportement et de langage. Faute de quoi, toute déclaration émise par vous sur un ton semblable à celui d’aujourd’hui sera supprimée des protocoles.

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