Rien de grave. Un haut dignitaire politique palestinien monte en chaire devant les fidèles réunis et, dans un prêche diffusé par la télévision soudanaise, vendredi passé, leur promet que l’Amérique sera détruite, que les Musulmans, les croyants, seront victorieux. Il invoque le nom de Dieu et l’exhorte à exterminer des centaines de millions de gens, jusqu’au dernier. Il affirme que seule la force est efficace. Il appelle les mères à sacrifier leurs enfants, à les envoyer combattre les Juifs. Il glorifie une grand-mère qui s’est fait sauter. La routine.
Et pendant ce temps, en Europe et en Suisse:
Contrairement à plusieurs pays occidentaux, la Suisse s’est dite prête de son côté à discuter avec tous les membres du nouveau gouvernement d’union palestinien, qu’ils soient du Fatah ou du Hamas.
Les gouvernements européens, la Suisse en tête, se préparent donc à aider ces fanatiques assoiffés de sang alors même que les Musulmans de Turquie et du Pakistan (merci Jihadwatch) commencent à protester par centaines de milliers contre l’intrusion de la religion dans leur existence:
In Karachi, Pakistan’s largest city, an estimated 100,000 people took to the streets Sunday to protest plans by an influential mosque to run a “Taliban-style” anti-vice campaign in the capital city of Islamabad.
A day earlier, some 500,000 Turks staged a rally in Ankara urging Prime Minister Recep Tayyip Erdogan, a former Islamist and head of the moderate Muslim ruling party, not to run for president, traditionally a secular and nonpartisan post.
Et là où l’Islam règne vraiment sans retenue, un petit taliban de douze ans imite le prophète et décapite devant une caméra (version expurgée du pire ici) un homme accusé de collaborer avec l’Amérique. Son père, informé, trouve que cela déshonore l’Islam et se promet de tuer les mentors de son fils et de «déchirer leur chair avec mes propres dents». Allahou Akbar?
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