Friday, June 08, 2007

Des dynamiques du gauchisme moderne




Theodore “Unabomber” Kaczynski
Pratiquement tout le monde s’accorde à reconnaître que nous vivons dans un monde chaotique. Une des manifestations les plus répandues de la folie de notre monde en est le « gauchisme »; une discussion sur le « gauchisme » peut servir d’introduction à une discussion des problèmes de la société moderne en général.Mais qu’est ce que le « gauchisme » ? Durant la première moitié du 20e siècle, le « gauchisme » pouvait grosso modo être identifié au socialisme. Aujourd’hui le mouvement est plus diffus, et il est plus difficile de discerner ce qu’est un « gauchiste ». Quand nous parlons de « gauchistes » dans ce texte, nous pensons principalement aux socialistes, collectivistes, adeptes du « politiquement correct », féministes, homosexuels, défenseurs des droits des animaux et ainsi de suite. Mais tous ceux qui sont affiliés à ces mouvements ne sont pas nécessairement des « gauchistes ». Nous allons essayer de montrer que le « gauchisme » n’est pas tant un mouvement ou une idéologie que la manifestation d’un type psychologique, ou plutôt de différents types. Ainsi, ce que nous appelons « gauchisme » apparaîtra plus clairement au cours de notre exposé sur la psychologie « gauchiste » .Même ainsi, notre conception du « gauchisme » apparaîtra bien moins claire que nous ne l’aurions souhaité, mais il ne semble pas qu’il puisse en être autrement. Tout ce que nous allons tenter de faire sera d’exposer en gros et approximativement les deux tendances psychologiques que nous croyons être les lignes de force principales du « gauchisme » moderne (…).Les deux tendances psychologiques qui sous tendent le « gauchisme » moderne sont le « sentiment d’infériorité » et la « sur-socialisation ».
Par « sentiment d’infériorité » nous ne pensons pas seulement au sentiment d’infériorité dans le sens strict du terme, mais à tout un faisceau de traits apparentés : faible estime de soi, sentiment de faiblesse, tendances dépressives, défaitisme, culpabilité, haine de soi, etc. Nous prétendons que les « gauchistes » modernes sont habités par ces sentiments (plus ou moins marqués) et que ces sentiments sont fondamentaux pour la détermination du « gauchisme » moderne.Quand quelqu’un prend comme une offense personnelle pratiquement tout ce qui peut être dit à propos de lui (ou des groupes auxquels il s’identifie), nous en concluons qu’il souffre d’un sentiment d’infériorité ou d’une faible estime de soi. Cette tendance est prononcée chez les défenseurs des droits des minorités, qu’ils appartiennent ou non aux dites minorités. Ils sont hypersensibles quant aux mots utilisés pour désigner ces minorités. Les termes « noir », « jaune », « handicapé » ou « nana » pour un africain, un asiatique, une personne souffrant de troubles invalidants, ou une femme n’ont pas à l’origine une connotation péjorative. « Gonzesse » et « nana » sont simplement les équivalents féminins de « mec », « type » ou « gars ». Les connotations péjoratives ont été attachées à ces termes par les activistes eux-mêmes. Certains défenseurs des animaux vont jusqu’à rejeter le vocable de pet pour celui d’« animal de compagnie ». Les anthropologues « gauchistes » font de grands efforts pour essayer de dissimuler ce qui pourrait être interprété comme négatif chez les peuplades primitives. Ils voudraient remplacer le terme « primitif » par « nonliterate » [qui ne sont pas parvenus au stade de l’écriture]. On arrive à une attitude paranoïaque envers tout ce qui pourrait suggérer qu’une culture primitive puisse être inférieure à la notre (nous ne voulons pas dire que les cultures primitives SONT inférieures à la notre ; nous voulons simplement montrer l’hypersensibilité des anthropologues « gauchistes »).Ceux qui sont le plus sensible au « politiquement correct » ne sont pas des habitants des ghettos noirs, ni des immigrants asiatiques, des femmes battues ou des handicapés, mais une minorité d’activistes, la plupart d’entre eux ne venant d’aucun des groupes « opprimés », mais bien plutôt des couches privilégiées de la société. La forteresse du « politiquement correct » abrite essentiellement des professeurs d’université, qui ont la sécurité de l’emploi avec de confortables salaires, et la majorité d’entre eux sont des blancs hétérosexuels de la classe moyenne.Beaucoup de « gauchistes » s’identifient avec les groupes qui ont une image d’êtres faibles (femmes), de vaincus (Amérindiens), de victimes d’ostracisme (homosexuels) ou de toute forme d’infériorité en général. Les « gauchistes » ont eux-mêmes le sentiment que ces groupes sont inférieurs. Ils ne se l’admettront jamais, mais c’est précisément parce qu’ils ressentent ces groupes comme inférieurs qu’ils s’identifient à leurs problèmes (nous ne voulons pas dire que les femmes, les indiens, etc., SONT inférieurs ; nous élucidons la psychologie « gauchiste » quant à ce point).Les « gauchistes » ont tendance à haïr tous ceux qui donnent une image de personnes fortes, bonnes et qui réussissent. Ils haïssent les USA, la civilisation occidentale, ils haïssent les hommes blancs, ils haïssent le rationalisme. Les raisons qu’invoquent les « gauchistes » pour haïr l’Occident, etc., ne correspondent évidemment pas avec leur motivations réelles. Ils DISENT qu’ils haïssent l’Occident car il est belligène, impérialiste, sexiste, ethnocentrique, et ainsi de suite, mais lorsque ces même tares apparaissent dans les pays socialistes ou dans les cultures primitives, les « gauchistes » leur trouvent des excuses, ou au mieux admettent A CONTRE CŒUR qu’elles existent ; alors qu’ils soulignent AVEC ENTHOUSIASME ces mêmes tares dans la civilisation occidentale. Ainsi, il est clair que ces tares ne sont pas le motif réel des « gauchistes » pour haïr les USA et l’Occident. Ils haïssent les USA et l’Occident parce qu’ils sont forts et puissants.Des termes tels que « confiance en soi », « initiative », « entreprise », « optimisme », etc., jouent peu de rôle dans le vocabulaire libéral [progressiste] et « gauchiste ». Le « gauchiste » est anti-individualiste, pro-collectiviste. Il veut que la société règle les problèmes de tout un chacun et prenne soin de lui. Il n’a a pas l’esprit d’une personne ayant une profonde confiance en elle-même, dans sa capacité à résoudre ses problèmes et à satisfaire ses besoins. Le « gauchiste » est opposé au concept de compétition car au fond de lui, il a une mentalité de perdant.Les philosophes « gauchistes » modernes ont tendance à repousser raison, science, réalité objective et à préférer le relativisme culturel(…). Ils sont profondément impliqués au niveau émotionnel dans leurs attaques contre la vérité et la réalité. Ils attaquent ces concepts en fonction de leurs besoins psychologiques. D’une part leur attaque canalise leur hostilité, et, pour autant qu’elle soit accomplie avec succès, elle satisfait le besoin de pouvoir. Plus important, les « gauchistes » haïssent les sciences et le rationalisme car ces derniers classifient certaines attitudes mentales comme bonnes (c.-à-d. : le succès, la supériorité) et d’autres comme mauvaises (c.-à-d. : l’échec, l’infériorité). Le sentiment d’infériorité du « gauchiste » est tel qu’il ne peut supporter cette classification entre supérieur et inférieur. Ceci sous-tend le rejet de nombreux « gauchistes » du concept de maladie mentale et de l’utilité des tests QI. Les « gauchistes » sont opposés aux thèses génétiques sur les capacités et comportements humains du fait que ces théories font apparaître certaines personnes comme supérieures et d’autres comme inférieures. Les « gauchistes » préfèrent laisser la responsabilité à la société de la capacité ou de l’incapacité d’un individu. Ainsi, si une personne est « inférieure », ce n’est pas de sa faute, mais celle de la société qui ne lui a pas permis de se réaliser.Typiquement, le « gauchiste » n’est pas le genre de personne dont le sentiment d’infériorité fera de lui un vantard, un égotiste, une brute, un mégalomane ou un compétiteur impitoyable. Ce genre de personnes n’ont pas tout à fait perdu confiance en elles-mêmes. Elles estiment mal leur propre valeur et leur pouvoir, mais ont encore la capacité de se concevoir comme fortes, et leurs efforts pour arriver à ce résultat explique leur comportement déplaisant. Mais le « gauchiste » est bien au-delà de tout cela. Son sentiment d’infériorité est tel qu’il lui est impossible de s’imaginer comme quelqu’un de fort et de valable. Ce qui explique le collectivisme du « gauchiste ». Il ne peut se sentir fort que comme membre d’une grande organisation ou d’un mouvement de masse avec lequel il puisse s’identifier.


Un peu de miel pique sur ILYS

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