Sunday, January 06, 2008

On avance..

Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que l’actualité confirme ce que je( SK )pressentais; l’ineptie de la loi Pécresse, ce combat inutile.
On peut lire ici tout ce qui, en fait, nous paraissait parfaitement limpide :
les facs de sciences humaines, version dépotoirs à cancres, et encore une fois, reserve de pauvresses à dreadlocks notoirement imbaisables, vont crever toute seule.

(...)

"Le désintérêt touche aussi les lettres, langues et sciences humaines, où ils sont 5,6% de moins. Dans le détail, les lettres enregistrent une baisse de 7%, les sciences humaines et sociales une diminution de 8,6%. La baisse continue des postes offerts aux concours enseignants depuis cinq ans, principaux débouchés de ces filières, explique aussi en partie ce phénomène. La mauvaise image des facs de sciences humaines, les plus mobilisées contre le contrat premier embauche notamment, en est une autre: «Facs de lettres et facs-poubelles sont depuis devenues synonymes chez beaucoup d’étudiants, explique un président d’université. Personne n’a envie de passer son temps bloqué à l’entrée des amphis par une minorité de jeunes, année après annéee. Et tout le monde sait que les investissements de l’Etat y sont moindres qu’ailleurs."

Des chômeurs, des dépressifs et des gauchistes en moins c’est toujours une bonne nouvelle. Encore plus quand ils sont 8% de moins que l’année dernière.
On ne devrait réserver les études littéraires et de sciences dites humaines ou sociales (toujours eu du mal avec cette idée mais passons) qu’aux ENS et à des sous-ENS type Ecole Normale des Instit’ etc comme à l’époque pré-IUFM.
Avec les lettreux, il faut être élitiste.
C est criminel de nous faire supporter ces cultureux arrogants, ces fonctionnaires pseudo-subversifs et ces autres écrivassiers dépressifs.
En plus l’avantage d’un certain élitisme, c’est qu’à la marge peuvent se fédérer et se créer des mouvements. Evidemment il faut maîtriser la chose avant qu’elle ne devienne chienlit.
De vrais classiques et de vrais subversifs, ça nous changerait.
Evidemment, il y aura toujours un crétin -plus ou moins marxiste et certainement avide de planques- pour crier contre la “marchandisation” du savoir, l’utilitarisme du grand capital etc comme s’il croyait encore tromper quelqu’un avec ses poètes de skyblog et autres étudiants en lettres classiques confondant Aristote et Georges Moustaki (pour les plus cultureux).

par Le Grand Charles

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