Thursday, December 07, 2006

Totalitarismes



L’actualité, ainsi que l’histoire récente laissent à penser que l’Islam, lorsqu’il est appliqué, devient une puissance politique.
Lorsqu’il atteint ce stade, il devient incompatible avec toute laïcité et force des régimes totalitaires.
L’un des rares chefs d’état à avoir fait face à ceci fut Saddam Hussein, par les moyens que l’on sait.
Le recueil d’articles ci-joint, recueilli dans la presse du 27 novembre 2006 donne un bref aperçu de ce qui se passe dans un pays dit laïc, à savoir la Turquie.

J’avais déjà mentionné quelques exemples auparavant ici, ici et ici, et recommande la lecture rapide de Chrétiens en terre d’Islam.

Nous avons également tous en tête les réactions aux caricatures de Mahomet par un journal danois ainsi que celles au discours du Pape Benoit XVI à l’université de Ratisbonne.
Il fut une époque où il était de très mauvais ton de critiquer les pays communistes.
Cette attitude pouvait même en France provoquer l’ire de ses pairs et l’opprobre de certains milieux influents.

Je trouve que cette chape de plomb aurait tendance à s’instaurer à nouveau en faveur des musulmans.
Ces derniers n’étant pas tous répréhensibles, heureusement, il est interdit de critiquer l’Islam, comme il a été, un temps, interdit moralement de critiquer le communisme.
Les arguments peuvent être résumés en un seul :
« Ce n’est pas parce que son application est mauvaise que le principe est mauvais. »

Eh bien, à mes yeux, si un système est systématiquement corrompu sous toutes ses formes réelles, cela veut dire que ses fondements sont intrinsèquement mauvais.
Je maintiens que l’Islam, de par sa composante politique, souffre des mêmes maux que le communisme.
La religion, comme le pays dans lequel on nait ne sont pas des aspects dépendants de notre volonté.

Je ne tiens donc pas à diaboliser les musulmans, comme il serait mal venu de tenir rigueur au ukrainiens ou hongrois des années 60 d’être nés en URSS.
A ceux qui ne manqueraient pas de me rappeler les « sombres heures » du christianisme, je me contenterai de rappeler que sa vocation est uniquement morale (« Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu »).

En ce sens, il est censé régir la vie privée sous la forme de valeurs, et non le gouvernement.
A titre d’exemple, l’excommunication est seulement religieuse.
Certes, les dirigeants pouvaient et peuvent encore dans une certaine mesure appliquer dans leur politique les préceptes du christianisme, mais pas en tant que loi.


Via: teuchonunitairedissident/zang

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