« Nous [l’OTAN] avons bombardé le mauvais côté [au Kosovo et en Serbie en 1999].
Les écrans de nos télévisions débordaient d’images d’Albanais du Kosovo fuyant à travers les frontières pour aller chercher refuge en Macédoine et en Albanie.
Des rapports alarmistes disaient que les forces de sécurité de Slobodan Milosevic menaient une campagne génocidaire, et qu’au moins 100 000 Albanais du Kosovo avaient été massacrés et enterrés dans des charniers à travers toute la province.
L’OTAN entra promptement en action, bien qu’aucun des États membres de cette alliance n’ait été menacé, et se mit à bombarder non seulement le Kosovo, mais aussi les infrastructures et la population de la Serbie elle-même, sans que cette action soit autorisée par une résolution des Nations Unies.
On qualifia de « Munichois » ceux d’entre nous qui mirent en garde l’Occident contre le fait qu’il se laissait entraîner aux côtés d’un mouvement indépendantiste albanais extrémiste et partisan.
On oublia opportunément que l’organisation qui menait le combat pour l’indépendance, l’Armée de libération du Kosovo (UCK), était désignée universellement comme organisation terroriste et connue pour être soutenue par Al Qaida.
Depuis l’intervention de l’OTAN et de l’ONU en 1999 au Kosovo, ce dernier est devenu la capitale européenne du crime.
Le commerce des esclaves sexuels y est florissant.
La province est devenue la plaque tournante de la drogue en direction de l’Europe et de l’Amérique du Nord.
Et pour comble, la plupart des drogues proviennent d’un autre pays « libéré » par l’Occident : l’Afghanistan. Les membres de l’UCK, qui a été démobilisée mais non démantelée, participent à la fois à ce trafic et au gouvernement.
La police de l’ONU arrête quelques-uns de ceux qui sont impliqués dans ce trafic et les traduit devant une juridiction passoire ouverte à la corruption et aux pressions.
Le but ultime des Albanais du Kosovo est de purger celui-ci de tous les non-Albanais, y compris les représentants de la communauté internationale, et de fusionner avec la mère-patrie albanaise, réalisant ainsi la « Grande Albanie ».
Leur campagne a commencé au début des années 1990, par l’attaque des forces de sécurité serbes ;
ils ont réussi à retourner la réaction musclée de Milosevic en une sympathie universelle pour leur cause.
Le génocide proclamé par l’Occident n’a jamais existé ; les 100 000 morts prétendument enterrés dans des charniers se sont avérés être environ 2 000, toutes ethnies confondues, y compris ceux qui sont tombés dans les combats.
Les Albanais du Kosovo ont joué sur nous comme sur un Stradivarius.
Nous avons financé et soutenu indirectement leur campagne pour l’indépendance d’un Kosovo ethniquement pur.
Nous ne leur avons jamais reproché d’être responsables des violences du début des années quatre-vingt-dix, et nous continuons de les dépeindre comme les victimes d’aujourd’hui, malgré les preuves du contraire.
Quand ils auront atteint leur objectif d’indépendance, aidés par les dollars de nos impôts ajoutés à ceux de Ben Laden et d’Al Qaida, on peut imaginer quel signal d’encouragement ce sera pour les autres mouvements indépendantistes du monde entier soutenus par le terrorisme !
Notre acharnement à creuser notre tombe n’est-il pas comique ?
Major Général Mackenzie
Ancien commandant (canadien)des forces occidentales en Bosnie
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