Thursday, March 29, 2007

Cesspool

The latest news from our neighbors in Gaza is a report of a major disaster.


A village has been flooded by a massive spill of sewage and mud. The village is close to one of the areas used by the Palestinians to launch rockets at Israeli towns.

Here's the story:
6 killed, many missing in Gaza sewage flood "At least six people killed, thousands evacuated after sewage, mud flood northern Strip Bedouin village of Umm Naser" -more


* * * More than a month before the disaster there was this little noticed piece of news:
Israel Says PA Using Gaza Sewage Pipes for Kassams(IsraelNN.com) "Israeli authorities have charged that the Palestinian Authority (PA) is digging up sewage pipes in the Gaza area so that the pipes can be used for Kassam rockets. The charges were made after the PA accused Israel of causing sewage to be spilled on Gaza's main north-south highway by not allowing needed pipes to move through border crossings." -more...

and this interesting blog posting from March 5:
"There have been numerous reports about horrible conditions in Gaza due to the raw sewage flowing openly in the streets and being dumped into the sea because of the absence of the sewage system. And of course it was blamed on... yep, Israel. But you'll never guess where the metal pipes intended for the construction of a sewage system in Gaza have been going.

They have been used for manufacturing Kassam rockets." --more

some more here:http://www.camera.org/index.asp?x_context=2&x_outlet=146&x_article=1300

Quand la Turquie restaure une église… elle arrache la croix



Le gouvernement turc lance aujourd'hui, jeudi 29 mars, son show marketing autour de l’inauguration officielle de l’Eglise arménienne Sainte-Croix d’Aghtamar. Une église qui, dans l’opération, a perdu son nom, sa vocation (religieuse), sa croix et sa cloche. On en reste sans voix. En lisant cet article, on comprend que la communauté arménienne et l’Arménie sont concernées par l’église d’Aghtamar, mais l’historique présenté ne fait pas clairement référence au caractère arménien de cette église. Normal : l’histoire officielle de la Turquie fait totalement l’impasse sur 4000 ans de présence arménienne sur ces territoires historiques. D’autre part, une déclaration des experts d’Arménie qui auraient, selon le TDN, participé à la restauration, serait la bienvenue…
Source/Lien : Turkish Daily News

Wednesday, March 28, 2007

La France en photo...

Il semble qu’à l’intérieur de la Gare du Nord, à Paris, dans la gare souterraine qui dessert la banlieue, des combats d’assez grande ampleur aient eu lieu entre des « jeunes » et des policiers, suite à un coup de tête donné par un « jeune » à un contrôleur de la SNCF...

Photos:
j’adore ces photos parce qu’on n’y voit aucune scène d’émeute, rien que de la vie quotidienne, car le message, c’est que les deux se fondent en toute légitimité

les deux premières :




juste deux jeunes qui s’énervent sur des distributeurs automatiques de bonbons dans lesquels ils viennent de glisser 1€ ou deux, on notera que le deuxième est ficelé d’un ruban qui signifie qu’il est hors-service, ce qui, quand on s’en rend compte après avoir claqué une pièce européenne, est rageant
ou bien:
le distributeur qui se fait mollester arbore sur son flan les couleurs nationales;

la troisième :


cette jeune fille court juste pour prendre son RER car elle est en retard, les papiers à terre sont des tracts syndicaux après une grève,
il n’y a personne au guichet d’accueil transilien : tout est normal
ou bien:
entre la gazelle dans la jungle urbaine (feuilles de l’automne jonchant le sol) et la réfugiée hutu fuyant les violeurs pillards, abandonnée symboliquement par l’état (guichet vide);

la quatrième :



une foule de badeaux souriant à l’approche d’une vedette quelconque de la télévision,
peut-être Bayrou
ou bien:
Regroupement ethnique, faisant face à une menace suggérée, mais avec le sourire, aux acoutrements bariolés, on imagine donc la menace en uniforme, en rang strict, patibulaire, blanche
PS : cette émeute suggère une polémique journalistique immédiate, proche de l’épilépsie : faut-il faire un lien avec les émeutes de 2005 ?
(question à 1000 points, question bonus : ethnique ? trop de contrôles ? )
Et vous savez quoi ? L’homme à l’origine des heurts est un sans-papiers, vient d’annoncer Baroin, et le bonhomme est “quelqu’un de très défavorablement connu des services de police puisqu’il a 22 affaires signalées…”
les réjouissances ne font que commencer !

Reinventing China

DON'T KNOW MUCH ABOUT HISTORY, DON'T KNOW MUCH ABOUT GEOGRAPHY



[With apologies to Sam Cooke]
M. Douste-Blazy* Reinvents History For China Suck-Up
Yesterday Arrêt sur images, a political affairs program on France 5, aired excerpts from an interview with M. Douste-Blazy, France's foreign minister, conducted by China's Phoenix TV.** M. Douste-Blazy made the interesting observation that one of the things France admired about China was that it had never waged war beyond its borders.
[Pause. And pause again.]
Where to begin?

First, we'd observe that really big countries tend not to drop out of the sky complete and entire with their borders intact. China, which is today a really big country, started off modestly as a series of dynasties and kingdoms, sometimes small (Shāng Dynasty 商朝) sometimes big (Yuan Dynasty 元朝), sometimes many (Sixteen Kingdoms 十六國) sometimes one (Qin Dynasty 秦朝).
We can better understand M. Douste-Blazy's remark if we think of Chinese invasions as border expansions. In this sense M. le Ministre would argue that China's various conquests of Mongolia, Russia, Azerbaijan, Armenia, Georgia, Iraq, Iran, Turkey, Kuwait, Kazakhstan, Kyrgyzstan, Uzbekistan, Pakistan, Tajikistan, Afghanistan, India, Myanmar, Tibet, Turkmenistan, Moldova, South Korea, North Korea, and Japan, et al., were not conquests but China firming up its borders. Technically that can be construed as an internal matter, which France, of course, respects




M. LE MINISTRE ILLUSTRATES THE SNAP OF CHINA'S HISTORICALLY ELASTIC BORDER
The Video Clip Can Be Seen Here

Or perhaps M. le Ministre was referring to the Republic of China, which since its removal to Taiwan in 1949 has never prosecuted a war with anybody.
For more from France's whackiest minister see here, here, here, here, here, here, here, and the first footnote below.
* The dimmest bulb in the dark Chirac marquee™.
** Asia Times 12.03.2004 on Phoenix TV:
The TV operator's keen understanding of what Beijing will allow in media coverage has enabled it to rise like the phoenix from the ashes of official central government broadcasts to become one of the largest broadcasters on the mainland.
This means CEO Liu and his team heed the regulations that do not permit any references to the 1989 Tiananmen Square massacre, the Falungong spiritual movement, abortion as a family-planning measure, and other human-rights and some political issues.
*** 中國愛法國: China La-uuuuves Faa-rance

Tuesday, March 27, 2007

L’ONU n’aime pas la critique

This is a must see clip from March 23, 2007, in which UN Watch director Hillel Neuer really unloads on the blatantly corrupt UN Human Rights Commission in Geneva—and then is denounced by furious council president Luis Alfonso De Alba, who threatens to remove Neuer’s statements from the record.
The United Nations at work



UPDATE
Traduction française :

Monsieur le Président,
Il y a six décennies, au lendemain des horreurs nazies, Eléonore Roosevelt, René Cassin et d’autres éminentes personnalités se réunissaient ici, sur les rives du Lac de Genève [1], pour réaffirmer le principe de la dignité humaine.
Ils créèrent la Commission pour les Droits de l’Homme [2].
Aujourd’hui, nous demandons : Qu’en est-il de leur noble rêve ?
Dans cette session nous avons la réponse.
Confronté à des rapports convaincants, en provenance de toutes les parties du monde, de torture, de persécution et de violence envers des femmes, qu’a déclaré le Conseil et qu’a-t-il décidé ?
Rien.
Sa réponse a été le silence.
Sa réponse a été l’indifférence.
Sa réponse a été coupable.
On pourrait dire, pour reprendre les mots de Harry Truman, qu’il est devenu un Conseil qui ne-fait-rien, et n’est bon-à-rien.
Mais ce ne serait inexact. Ce Conseil a, en fin de compte, fait quelque chose.
Il a promulgué résolution sur résolution pour condamner un seul Etat : Israël.
Dans huit décisions – et il y en aura trois de plus, dans cette session -, le Hamas et le Hezbollah ont bénéficié de l’impunité.
Toutes les autres victimes dans le monde – des millions et des millions dans 191 pays – continuent à être ignorées.
Donc, oui, ce Conseil fait quelque chose. Et les dictateurs du Moyen-Orient qui orchestrent cette campagne vous diront que c’est une très bonne chose. Et qu’ils s’efforcent de sauvegarder les droits humains, les droits palestiniens.
Donc, les meurtriers racistes et violeurs de femmes du Darfour nous disent aussi qu’ils se soucient des droits des femmes palestiniennes ; ceux qui occupent le Tibet se soucient des occupés ; et les massacreurs de musulmans, en Tchétchénie, se soucient des musulmans.
Mais ces défenseurs autoproclamés se soucient-ils vraiment des droits des Palestiniens ?
Examinons les quelques mois écoulés.
Plus de 130 Palestiniens ont été tués par des forces palestiniennes.
C’est trois fois le total cumulé des pertes qui ont fourni le prétexte à la convocation de sessions spéciales en juillet et novembre derniers.
Pourtant les champions des droits palestiniens — Ahmadinejad, Assad, Khaddafi, John Dugard — ne disent rien.
Le petit Salam Balousha, âgé de trois ans, et ses deux frères ont été assassinés dans leur voiture par les forces du Premier Ministre Haniyeh.
Pourquoi le Conseil a-t-il choisi de se taire ?
Parce qu’Israël ne pouvait pas être accusé de ce forfait. Parce que, en vérité, les dictateurs qui dirigent ce Conseil n’ont cure des Palestiniens ni des droits humains.
Ils cherchent à diaboliser la démocratie israélienne, à dénier toute légitimité à l’Etat juif, à faire du peuple juif un bouc émissaire. Ils cherchent autre chose également : à fausser et à pervertir le langage et les idées des droits humains.
Vous me direz : qu’est-il arrivé au rêve des fondateurs ?
Des mensonges épouvantables en ont fait un cauchemar.
Merci, Monsieur le Président.
—————————————

Luis Alfonso de Alba,
Président du Conseil des Droits Humains de l’ONU
Pour la première fois, dans cette assemblée, je n’exprimerai pas de remerciements pour cette déclaration. Je voudrais signaler au distingué représentant de l’organisation, qui vient de s’exprimer, le distingué représentant de United Nations Watch, si vous voulez avoir l’obligeance de m’écouter, que je suis désolé de ne pouvoir vous remercier de votre déclaration. Je tiens à dire que je ne tolérerai aucune déclaration de ce genre dans le Conseil. La manière dont il a été fait référence à des membres de ce Conseil, et au Conseil lui-même, est inadmissible. En mémoire des personnes que vous avez évoquées, les fondateurs de la Commission des Droits de l’Homme, je vous conseille vivement de faire preuve, dans toutes vos futures déclarations, d’un minimum de correction en matière de comportement et de langage. Faute de quoi, toute déclaration émise par vous sur un ton semblable à celui d’aujourd’hui sera supprimée des protocoles.

1951: le temps où le Monde était un journal sérieux et objectif


Le problème des refugiés de Palestine
Par Tibor Mende, Le Monde, 21 avril 1951

La Jordanie est formée de montagnes arides et de déserts. Des routes en lacet gravissent les collines escarpées et rocailleuses, et, à l’exception de quelques Bédouins nomades et de quelques villageois montés sur leurs mules, seules les jeeps de la Légion arabe sillonnent la campagne. En descendant au-dessous du niveau de la mer Morte on arrive à une vaste étendue sablonneuse qui précède Jéricho, et où plus de vingt mille réfugiés, entassés sous des tentes, sont abandonnés sur le sable brûlant. Ils sont là depuis plus de deux ans.Sans occupation utile, sans espoir pour l’avenir, ils font la queue trois fois par jour pour la soupe ou pour leurs rations; ils discutent autour des tentes et écoutent les tirades provocantes des vieux moukhtars de village ou des agitateurs professionnels. Déambulant, sans but, entourés de ce paysage inhospitalier, et nourris de la propagande incessante des notables du camp, leur nervosité croît de jour en jour, jusqu’au moment où leur amertume trouve un exutoire dans des violences dangereuses. A Naplouse, parmi les oliveraies de Samarie; autour d’Amman; dans les grottes de Bethléem; dans l’ombre de la mosquée d’Omar à Jérusalem, des centaines de milliers de réfugiés attendent, dans des campements infects et sous des tentes en lambeaux, le jour où, dans le sillage des armées vengeresses de la Ligue arabe, ils retourneront chez eux.C’est ce qu’on leur fait croire dans tous les camps, et partout la tension monte à mesure que les jours passent sans apporter de changement à leur existence sans but. Il y a quelques jours un fonctionnaire de district a été assassiné par des réfugiés surexcités. Pas loin d’ici, dans un autre camp, les magasins d’approvisionnement ont été mis au pillage par une foule furieuse, et il circule de mauvaises rumeurs d’armes cachées dans les camps, de violences et d’agitation croissante.Manque de soinsOù qu’on aille dans ce pays, c’est partout la même histoire. Les réfugiés groupés dans les villes et les villages connaissent souvent des conditions encore pires que ceux des camps, qui reçoivent du moins quelques soins médicaux et hygiéniques.Pour comprendre les origines de ce problème terrifiant il est nécessaire de se reporter à l’époque de la lutte, en 1948. On peut poser mille fois la question de savoir pourquoi ces gens ont quitté leurs foyers de Palestine, on obtiendra mille réponses différentes.Certains ne voulaient pas vivre dans un État juif; d’autres ont fui la bataille et, une fois celle-ci terminée, n’ont jamais trouvé l’occasion de rentrer chez eux. Beaucoup plus nombreux sont ceux qui sont partis parce qu’on leur avait dit que c’était pour quelques jours, quelques semaines au plus, et qu’ils reviendraient avec les armées arabes triomphantes; ils travaillaient comme ouvriers agricoles chez des propriétaires arabes, et n’avaient fait qu’obéir, comme toujours, aux ordres de leurs supérieurs. Lorsque le flot des réfugiés eut franchi la ligne qui devait devenir la frontière israélienne, les États arabes se trouvèrent débordés, et, avec la coopération d’organisations bénévoles, les Nations unies durent se mettre de la partie.En 1950, l’Office de secours et d’aide des réfugiés de Palestine (UNRWA), ayant à sa tête un Canadien, le général Kennedy, assisté du représentant de la Grande-Bretagne, Sir Henry Knight, prit l’affaire en main. La Jordanie à elle seule avait plus de 450 000 réfugiés, le Liban 120 000, et la Syrie 80 000. Dans le ‘’couloir de Gaza’’ - bande de terre stérile de 40 kilomètres de long sur 6 kilomètres de large, attenante à l’Égypte - deux cent cinquante mille personnes sont entassées dans l’un des camps les plus sinistres que notre monde, pourtant si tourmenté, ait jamais connus. Mais les secours matériels, lorsqu’ils viennent seuls, ne font que démoraliser, et d’autres décisions s’imposaient. L’établissement définitif (resettlement) des réfugiés semblait encore impossible étant donnée l’atmosphère générale. L’UNRWA fut autorisé à organiser, en même temps que les secours, des travaux destinés à procurer une occupation utile aux malheureux habitants des camps. La construction des routes et quelques projets insignifiants mis à part, les ‘’travaux’’ se heurtèrent à des difficultés. En 1950, 17 % seulement des fonds de l’UNRWA ont été dépensés à créer des occupations utiles pour les réfugiés, contre 70 % consacrés aux rations; et cependant les pays où vivent ces réfugiés ont un besoin criant de bonnes routes et de travaux publics de toute sorte.Pendant ce temps un certain nombre de choses se sont éclaircies. Menacé chaque jour par la presse arabe d’un ‘’second round’’ de la guerre, Israël ne tient pas, cela se comprend, à laisser rentrer un grand nombre d’Arabes qui pourraient former une cinquième colonne en puissance dans un État dont les Arabes se refusent à reconnaître les frontières.En second lieu, malgré leurs déclarations charitables, les États arabes n’ont pas bougé le petit doigt pour permettre aux réfugiés de s’établir chez eux.Troisièmement, l’UNRWA s’est montré incapable de faire quoi que ce soit d’effectif pour l’intégration de ces malheureux dans un système nouveau et définitif. Cependant la question des huit cent cinquante mille réfugiés prend les proportions d’un grave problème international. C’est un brandon qu’il est dangereux de laisser traîner dans une région déjà explosive d’un monde livré à la guerre froide, et qui menace la stabilité de toute la Méditerranée orientale.A l’heure actuelle tout le monde est d’accord pour reconnaître que la réinstallation des réfugiés est la seule solution.Les Nations unies ont proposé à cet effet une résolution; le même principe a été accepté à la Chambre des communes. Le roi Abdallah a proclamé que la Jordanie était prête à accueillir les réfugiés comme citoyens permanents. L’Ouest du royaume comporte quantité de terres cultivables qui demandent des bras, et tous les pays arabes ont une population nettement insuffisante. Et pourtant, s’il est un mot qu’on ne prononce actuellement en Moyen-Orient qu’à voix basse et avec terreur, c’est bien celui d’intégration. Aucun officiel n’ose s’en faire le champion; nul politicien ne la soutiendrait, et, apparemment, nulle grande puissance n’a le courage de la reconnaître pour l’un de ses buts.L’un des jeunes bureaucrates grassement payés que l’UNRWA entretient à Beyrouth - un de ces fonctionnaires internationaux dont l’idéalisme s’accroche obstinément à des illusions- me racontait qu’il y a quelques mois, il avait organisé dans un des camps de réfugiés la culture des légumes autour des tentes. Occuper ces gens tout en ajoutant à leurs maigres rations quelques légumes frais lui avait semblé une excellente idée. Quelques semaines plus tard arrivait du quartier général une sévère réprimande: ‘’Arrêtez immédiatement opération carré de légumes…’’ ‘’La raison?’’, demandai-je, désireux d’obtenir quelques éclaircissements. ‘’Cela sentait l’intégration…’’ Il haussa les épaules. Ce tout petit exemple, qui n’a rien d’exceptionnel, vient à l’appui de la thèse largement répandue selon laquelle les Nations unies dépenseraient de grosses sommes d’argent pour créer un problème des réfugiés plutôt que pour le résoudre.Un alibi pour la Ligue arabeOù est l’explication? Qui est responsable de cette curieuse impasse? Richard Crossrrian, député travailliste, qui se trouvait ici il y a quelques jours, a essayé de donner une réponse à ces questions au cours du débat du 15 mars à la Chambre des Communes. “Tant que nous compterons sur l’ONU pour faire quelque chose de sérieux pour l’établissement des réfugiés, nous ne ferons que nous leurrer, car l’ONU est une organisation politique, a-t-il déclaré. II y a la Ligue arabe et toute la politique de la Ligue arabe…! La Ligue arabe a besoin du problème des réfugiés pour maintenir la cohésion contre Israël… L’établissement des réfugiés la priverait de son sujet de plainte le plus important. En second lieu, une paix entre la Jordanie et Israël serait des plus embarrassantes, du point de vue de la Ligue arabe, en levant l’embargo surIsraël… Telle est, me semble-t-il, l’impasse à laquelle nous nous trouvons acculés….’’Loin de Westminster, à quelques kilomètres d’ici, un Arabe, personnage de l’un des camps, me disait la même chose en d’autres termes ‘’Si j’avais eu les millions que l’ONU distribue ici, il y a longtemps que le problème serait résolu. Ce pays est immense, il ne manque pas de terres… si seulement les pachas voulaient permettre aux réfugiés de s’y installer…’’, et il fit un geste large de ses deux bras: ‘’Regardez ce qu’ils font de l’autre côté… Le problème qui se pose à eux est encore plus vaste, et ils arrivent à le résoudre…’’ - et il désignait du doigt, par-delà les collines, la frontière israélienne. Il nous fallait rester là, car des camions bringuebalaient sur la route, chargés de caisses portant l’inscription ONU, et des enfants s’alignaient pour la distribution quotidienne de lait. La psalmodie du Coran se tut brusquement: c’était l’heure du repas.

Friday, March 23, 2007

Douce France

Probleme:



Solution:

Je vois la France alternativement depuis Londres, paris et Jerusalem, depuis 10 ans et je vois malheureusement un pays en perdition effective qui refuse la réalité terrible de sa déchéance, repousse le salut comme un déshydraté moribond repousserait un Coca-Cola frais, parce qu’en aucun cas son gourou de docteur (écolo-socialiste anti-américain) ne lui tolérerait autre chose que de l’eau minérale, même pour survivre.
Pourquoi est-ce ainsi?
parce que le gros de la population est savamment nourri de fausses infos par un environnement médiatique et une classe politique qui ont tout intérêt à ce que « ça dure » aussi longtemps que possible.
Tout l'édifice repose sur l'ignorance des réalités et sur un lavage de cerveaux subtil, sophistiqué (mais permanent, 24 h/24, 365 j/an).
De plus la francophonie, et la beauté réelle de la langue française, sont un barrage à la bonne compréhension de ce qui se passe dans le monde anglo-saxon, lequel est le leader du monde, mais est présenté sous toutes sortes de fausses images, visant à en faire l'exemple même de ce qui est à éviter à tout prix.

Le taux de pauvreté est tel qu'il n'y a plus que deux catégories d'individus:
ceux qui sont entièrement soutenus par les subsides gouvernementales (RMI-stes, chômeurs, étudiants en surnombres, pauvres de toutes sortes, fonctionnaires de tous niveaux, syndicalistes, etc...)
et ceux qui sont bien trop occupés à travailler à la fois pour eux-mêmes et pour tous ceux de la première catégorie.
Le niveau de vie général est finalement assez peu différencié entre les uns et les autres.
Cette conduite suicidaire est magistralement justifiée par une idéologie de gauche très élaborée qui est bien relayée par environ 95% des mondes politique et médiatique.
Cyniquement, au rez-de-chaussée, droit dans ses bottes, l'apparachik socialiste ne déclare qu’un but:
la défense du faible, et de l’opprimé...

Thursday, March 22, 2007

3 scenarios pour l europe


par Daniel Pipes
National Interest
Mars-avril 2007
Adaptation française: Alain Jean-Mairet

À long terme, l’évolution la plus décisive du continent européen, celle de ses relations avec sa minorité musulmane croissante, suivra l’une de ces trois voies:
intégration harmonieuse, expulsion des Musulmans ou prise de pouvoir islamique.
Lequel de ces scénarios est le plus vraisemblable?
L’avenir de l’Europe revêt une grande importance non seulement pour ses résidents. Pendant un demi-millénaire, de 1450 à 1950, les 7% de la surface des terres émergées qu’elle représente ont décidé de l’histoire du monde; sa créativité et sa vigueur ont inventé la modernité. La région a perdu cette position cruciale il y a 60 ans, mais elle reste d’une importance vitale en termes économiques, politiques et intellectuels. Ainsi, la direction qu’elle prendra aura des incidences majeures pour le reste de l’humanité, et tout particulièrement pour ses nations sœurs telles que les États-Unis qui, historiquement, ont toujours considéré l’Europe comme une source d’inspiration, de peuplement et de biens.
Voici une appréciation de la vraisemblance des trois scénarios.
I. Règne musulman
Feu Oriana Fallaci observa qu’avec le passage du temps, «L’Europe se transforme toujours davantage en une province de l’Islam, une colonie de l’Islam». L’historienne Bat Ye’or a donné un nom à cette colonie – «Eurabia». Walter Laqueur prédit dans son prochain ouvrage Last Days of Europe (Les derniers jours de l’Europe) que l’Europe telle que nous la connaissons sera contrainte de changer. Mark Steyn, dans America Alone: The End of the World as We Know It (L’Amérique seule: la fin du monde tel que nous le connaissons) va plus loin encore et affirme qu’une grande partie du monde occidental «ne survivra pas au XXIe siècle et une grande partie, dont la plupart sinon la totalité des pays européens, disparaîtra pendant notre génération».
Trois facteurs – la foi, la démographie et le patrimoine culturel – indiquent que l’Europe s’islamise.

Foi.
Une laïcité extrême prédomine en Europe, surtout parmi ses élites, au point que les Chrétiens croyants (tels que George W. Bush) y sont considérés comme mentalement déséquilibrés et incapables d’assumer des tâches publiques. En 2005, Rocco Buttiglione, un politicien italien distingué et un Catholique croyant, a été empêché d’accéder au poste de membre de la Commission européenne pour l’Italie en raison de ses opinions sur l’homosexualité. Une laïcité inflexible va de pair avec des églises vides: à Londres, des chercheurs estiment que les mosquées reçoivent plus de Musulmans le vendredi que les églises chrétiennes le dimanche, bien que la ville compte près de sept fois plus de Chrétiens de naissance que de Musulmans de naissance. Plus le Christianisme pâlit, plus l’Islam attire – le Prince Charles fournit un bon exemple de la fascination exercée par l’Islam sur de nombreux Européens. L’Europe pourrait connaître un grand nombre de conversions à l’avenir, car comme le dit ce mot attribué à G.K. Chesterton, «lorsque les gens cessent de croire en Dieu, ils ne croient pas en rien – ils croient en n’importe quoi».
La laïcité de l’Europe donne à son discours des formes tout à fait inhabituelles pour les Américains. Hugh Fitzgerald, ex-vice-président de JihadWatch.org, illustre ici une dimension de cette différence:
Les déclarations les plus mémorables des présidents américains comprennent presque toujours des passages bibliques aisément reconnaissables. […] Cette source de vigueur rhétorique a été mise à contribution en février dernier (2003), lors de l’explosion de la navette Columbia. Si la navette détruite avait été non pas américaine, mais française, et si Jacques Chirac avait dû prononcer un discours à ce sujet, il aurait peut-être usé du fait que l’engin transportait sept astronautes et aurait tiré un parallèle avec les sept poètes de la Pléiade, soit avec l’Antiquité païenne. Le président américain, intervenant dans le cadre d’une cérémonie solennelle qui débutait et s’achevait par des passages en hébreu biblique, fit les choses différemment. Il prit son texte dans Isaïe 40:26, ce qui permettait de créer une transition harmonieuse entre d’une part le mélange d’émerveillement et d’effroi devant les hôtes des cieux générés par le Créateur et d’autre part la consolation pour la perte de l’équipage.
La foi des Musulmans, avec son tempérament djihadiste et son suprématisme islamique, tranche autant qu’il est possible avec celle des Chrétiens européens non pratiquants. Ce contraste amène de nombreux Musulmans à considérer l’Europe comme un continent mûr pour la conversion et la domination. Il en résulte des revendications suprématistes extravagantes telles que cette déclaration d’Omar Bakri Mohammed, «Je veux que la Grande-Bretagne devienne un État islamique, Je veux voir les couleurs de l’Islam flotter au 10, Downing Street.» Ou encore cette prédiction d’un imam installé en Belgique: «Nous prendrons bientôt le pouvoir dans ce pays. Ceux qui nous critiquent aujourd’hui le regretteront. Ils devront nous servir. Préparez-vous, car l’heure est proche.»[1]


Population.
L’effondrement démographique indique également que l’Europe s’islamise. Actuellement, le taux global de fertilité européen oscille autour de 1,4 par femme, alors que le maintien d’une population exige un taux légèrement supérieur à deux enfants par couple, ou 2,1 enfants par femme. Le taux réel n’en représente que les deux tiers – un tiers de la population nécessaire ne vient tout simplement pas au monde.
Pour éviter une chute démographique critique, avec tous les malheurs que cela implique – notamment l’absence de travailleurs pour financer de généreux plans de retraite –, l’Europe a besoin d’immigrants, de beaucoup d’immigrants. Ce tiers importé tend à être musulman, en partie parce que les Musulmans sont proches (13 kilomètres seulement séparent le Marc et l’Espagne, quelques centaines relient l’Italie à l’Albanie ou à la Libye); en partie parce que des liens coloniaux continuent d’unir l’Asie du Sud à la Grande-Bretagne ou le Maghreb à la France; et en partie à cause de la violence, de la tyrannie et de la pauvreté si répandues dans le monde musulman actuel et qui génèrent d’incessantes vagues migratoires.
De même, le taux de fertilité élevé des Musulmans compense le manque d’enfants parmi les Chrétiens indigènes. Bien que les taux de fertilité musulmans soient en baisse, ils restent sensiblement supérieurs à ceux de la population chrétienne indigène. Il est certain que les taux de natalité élevés sont liés aux conditions de vie pré-modernes dans lesquelles vivent de nombreuses femmes musulmanes en Europe. À Bruxelles, «Mahomet» est le nom de garçon nouveau-né le plus populaire depuis quelques années. Amsterdam et Rotterdam pourraient devenir, d’ici 2015, les premières grandes villes européennes à majorité musulmane. L’analyste français Michel Gurfinkiel estime qu’une guerre des rues en France verrait s’affronter les enfants des indigènes (en français dans le texte) et ceux des immigrants quasiment à égalité. Les pronostics actuels prévoient une majorité musulmane dans l’armée russe dès 2015 et dans l’ensemble du pays vers 2050.

Patrimoine culturel.
Ce qui est souvent décrit comme la rectitude politique de l’Europe reflète à mon avis un phénomène plus profond, à savoir l’aliénation de leur civilisation que ressentent de nombreux Européens, l’impression que leur culture historique ne vaut pas qu’on la défende, voire qu’on la préserve. Les différences entre Européens sont frappantes à cet égard. Le pays peut-être le moins touché par cette aliénation est la France, où le nationalisme traditionnel reste vivace et où les gens sont fiers de leur identité nationale. La Grande-Bretagne est le pays le plus affecté, comme l’illustre bien le programme gouvernement larmoyant «ICONS - A Portrait of England», qui tente maladroitement de raviver le patriotisme des Britanniques en les réconciliant avec des «trésors nationaux» tels que Winnie the Pooh et la minijupe.
Ce manque d’assurance a eu des conséquences directes négatives pour les immigrants musulmans, comme l’explique Aatish Taseer dans le magazine Prospect.
L’appartenance à la culture britannique est l’aspect le plus purement nominal de l’identité de nombreux jeunes Pakistanais britanniques. […] En dénigrant sa culture, on court le risque de voir les nouveaux-venus en chercher une ailleurs. Cela va si loin dans le cas précis que pour beaucoup de Pakistanais britanniques de deuxième génération, la culture du désert des Arabes revêt plus d’attrait que la culture britannique ou continentale. Arrachés par trois fois au sentiment de posséder une identité durable, les Pakistanais de deuxième génération trouvent une identité disponible dans la vision du monde extranationale de l’Islam radical.
Les Musulmans immigrants méprisent profondément la civilisation occidentale, tout particulièrement sa sexualité (pornographie, divorce, homosexualité). Les Musulmans ne s’assimilent nulle part en Europe, les mariages intercommunautaires sont rares. Voici un exemple pittoresque du Canada: la mère du tristement célèbre clan Khadr, connu pour être la première famille canadienne du terrorisme, retourna au Canada depuis l’Afghanistan et le Pakistan en avril 2004 avec l’un de ses fils. Bien qu’elle ait demandé l’asile au Canada, elle affirmait à peine un moins auparavant que les camps d’entraînement sponsorisés par Al-Qaïda étaient l’endroit rêvé pour ses enfants. «Vous voudriez que j’élève mes enfants au Canada pour qu’ils se retrouvent drogués ou homosexuels à l’âge de 12 ou 13 ans? Vous trouvez que ce serait mieux?»
(Ironie du sort, aux siècles passés, comme l’a documenté l’historien Norman Daniel, les Chrétiens européens méprisaient les Musulmans, dont la polygamie et les harems leur semblaient révéler une obsession du sexe, et se sentaient moralement supérieurs à eux précisément sur ce point.)
En résumé, cette première argumentation avance que l’Europe sera islamisée, qu’elle se soumettra ou se convertira sans résistance à l’Islam parce que le yin de l’Europe s’accorde si bien au yang de l’Islam: faiblesse et puissance de la religiosité, de la fertilité et de l’identité culturelle.[2] L’Europe est une porte ouverte que les Musulmans franchissent librement.


II. Expulsion des Musulmans
Ou la porte leur sera-t-elle fermée au nez? Le commentateur américain Ralph Peters écarte le premier scénario: «Loin de jouir de la perspective de s’approprier l’Europe en y faisant des enfants, les Musulmans d’Europe y vivent leurs dernières heures. […] les prédictions de prise de pouvoir musulman en Europe […] font abstraction de l’histoire et de la brutalité indéracinable de l’Europe.» Sur ce, décrivant l’Europe comme l’endroit «où ont été perfectionnés le génocide et le nettoyage ethnique», il prédit que ses Musulmans «auront de la chance de n’être que déportés», et non tués. Claire Berlinski, dans Menace in Europe: Why the Continent’s Crisis Is America’s, Too (Menace en Europe: pourquoi la crise du continent est aussi celle de l’Amérique), approuve cela implicitement en désignant les «anciens conflits et schémas de pensée […] qui s’extirpent lentement des brumes de l’histoire européenne» et qui pourraient bien susciter la violence.
Ce scénario veut que les Européens indigènes – qui constituent toujours 95% de la population du continent – se réveillent un jour et imposent leur volonté. «Basta!» – diront-ils, en restaurant leur ordre historique. Cela n’est pas si improbable; un mouvement d’irritation se fait jour en Europe, moins parmi les élites qu’au sein des masses, qui proteste bruyamment devant l’évolution en cours. Ce ressentiment est illustré notamment par la loi antivoile française, par la mauvaise humeur suscitée par les restrictions imposées aux drapeaux nationaux et aux symboles chrétiens et par l’insistance à servir du vin lors des diners officiels. On peut mentionner aussi un mouvement spontané apparu dans plusieurs villes françaises au début de 2006 et qui consiste à distribuer de la soupe au lard parmi les pauvres, excluant ainsi intentionnellement les Musulmans.
Certes, ce sont des affaires mineures, mais des partis ouvertement opposés aux immigrants ont déjà émergé dans de nombreux pays et commencent à exiger non seulement des contrôles efficaces aux frontières, mais l’expulsion des immigrants illégaux. Un mouvement anti-immigration est en train de se former sous nos yeux, de manière largement inaperçue. Si son parcours est encore très discret, son potentiel n’en est pas moins énorme. Les éléments opposés à l’immigration et à l’Islam ont généralement des racines néofascistes mais ont gagné en respectabilité avec le temps, se sont dépouillés de l’antisémitisme de leurs origines et de leurs théories économiques douteuses pour se concentrer plutôt sur les questions de foi, de démographie et d’identité, et pour étudier l’Islam et les Musulmans.
Le British National Party et le Vlaamse Belang belge sont deux exemples d’une telle évolution vers la respectabilité, laquelle peut déboucher un jour sur l’éligibilité. Ainsi, la course à la présidence française en 2002 s’est résumée à une compétition entre Jacques Chirac et le néofasciste Jean-Marie Le Pen.
D’autres partis de ce type ont déjà goûté au pouvoir. Jörg Haider et le Freiheitliche Partei autrichien y ont accédé brièvement. La Lega Nord italienne a fait partie des années durant de la coalition au pouvoir. Ces partis vont vraisemblablement progresser car leurs messages anti-islamistes et souvent anti-islamiques trouvent un répondant et les partis du courant dominant vont probablement les adopter en partie (le Parti conservateur danois en est un exemple – il est revenu au pouvoir en 2001, après 72 ans passés dans la marge, essentiellement en raison du mécontentement provoqué par l’immigration). Ces partis bénéficieront sans doute de la situation lorsque l’immigration gonflera encore pour atteindre des proportions incontrôlables en Europe, avec peut-être un exode de masse en provenance d’Afrique, comme l’indiquent de nombreux indices.
Une fois au pouvoir, les partis nationalistes rejetteront le multiculturalisme et tenteront de rétablir les valeurs et les mœurs traditionnelles. On ne peut que spéculer sur les moyens qu’ils utiliseront et sur les répliques des Musulmans. Peters s’attarde sur les aspects fascistes et violents de certains groupes et s’attend à ce que la réaction antimusulmane revête des formes menaçantes. Il esquisse même un scénario dans lequel «des navires américains sont à l’ancre et des Marines sont descendus à terre à Brest, Bremerhaven ou Bari pour garantir l’évacuation des Musulmans d’Europe dans de bonnes conditions».
Depuis des années, les Musulmans s’inquiètent justement de telles incarcérations brutales, suivies d’expulsions, voire de massacres. Déjà dans les années 1980, feu Kalim Siddiqui, alors directeur du London’s Muslim Institute, agitait le spectre des «chambres à gaz hitlériennes pour Musulmans». Dans son livre de 1989, Be Careful With Muhammad (Soyez prudents avec Mahomet), Shabbir Akhtar avertissait que «la prochaine fois qu’il y aura des chambres à gaz en Europe, il n’y a aucun doute sur l’identité de ceux qu’on y mettra», à savoir les Musulmans. Un personnage du roman de Hanif Kureishi paru en 1991 et intitulé The Buddha of Suburbia (Le Bouddha des banlieues), prépare une guérilla dont il prévoit l’instauration quand «les blancs se seront tournés contre les noirs et les Asiatiques et tenteront de nous faire passer dans des chambres à gaz».
Mais il est plus vraisemblable que les revendications européennes seront mises en œuvre pacifiquement et légalement, et que les violences proviendront de Musulmans, conformément aux récentes tendances à l’intimidation et au terrorisme. De nombreux sondages confirment que 5% environ des Musulmans britanniques approuvent les attentats à la bombe du 7 juillet, ce qui indique une disposition générale à recourir à la violence.
Quoi qu’il en soit, on ne peut pas s’attendre à ce qu’un redressement des Européens se déroule de manière coopérative.


III. Intégration des Musulmans
Dans le scénario le plus réjouissant, les Européens autochtones et les immigrants musulmans trouvent un modus vivendi et vivent ensemble harmonieusement. Le témoignage peut-être le plus classique de cette perspective optimiste provient d’une étude de 1991, La France, une chance pour l’Islam, par Jeanne-Hélène et Pierre Patrick Kaltenbach. «Pour la première fois dans l’histoire, il est offert à l’islam de ‹se réveiller› dans un pays démocratique, riche, laïc et pacifique», écrivaient-ils alors. Cette espérance persiste. Un article de premier plan paru dans l’Economist à la mi-2006 affirme que «pour le moment du moins, la perspective d’Eurabia semble alarmiste». À la même époque, Jocelyne Cesari, professeur associée à la Harvard Divinity School, discernait un équilibre en la matière: de même que «l’Islam change l’Europe», disait-elle, «l’Europe change l’Islam». Elle estime ainsi que «les Musulmans ne veulent pas changer la nature des États européens» et s’attend à les voir s’adapter au contexte européen.
Mais un tel optimisme est hélas peu justifié. Les Européens pourraient certes encore redécouvrir leur foi chrétienne, faire davantage d’enfants et mieux chérir leur patrimoine. Ils pourraient encourager une immigration non-musulmane ou acculturer les Musulmans vivant parmi eux. Mais ces changements ne sont pas en cours actuellement, et les chances de les voir apparaître sont faibles. Au lieu de cela, les Musulmans cultivent des revendications et des ambitions conflictuelles à l’égard de leurs voisins indigènes. Fait inquiétant, chaque génération semble plus aliénée que la précédente. Le romancier canadien Hugh MacLennan qualifia le fossé anglais-français séparant son pays de «Two Solitudes»; un phénomène similaire apparaît et se développe en Europe, mais de manière beaucoup plus prononcée. Ces sondages de Musulmans britanniques, par exemple, révèlent qu’une majorité d’entre eux perçoivent un conflit entre leur identité britannique et leur identité musulmane – et ils souhaitent l’instauration de la loi islamique.
L’éventualité de voir les Musulmans accepter les restrictions de l’Europe historique et s’intégrer sans heurt dans ce cadre peut être pratiquement exclue. Même Bassam Tibi, professeur à l’université de Göttingen, qui a maintes fois averti que «soit l’Islam s’européanise, soit l’Europe s’islamise» a personnellement abandonné tout espoir pour le continent. Récemment, il annonça qu’il allait quitter l’Allemagne, après avoir y vécu 44 ans, pour déménager à l’université de Cornell, aux États-Unis.
Conclusion
Comme le résume le commentateur américain Dennis Prager, «Il est difficile d’imaginer un autre scénario pour l’Europe occidentale que l’islamisation ou la guerre civile». En effet, ces deux alternatives extrêmement déplaisantes semblent bien définir les choix offerts à l’Europe – prise entre deux forces antagonistes, l’une menant au pouvoir des Musulmans et l’autre à leur expulsion, elle peut devenir une extension de l’Afrique du Nord ou entrer dans un état de quasi guerre civile.
Quelle voie prendra-t-elle? Les événements décisifs qui apporteront une réponse à cette question sont encore en devenir, de sorte que personne ne peut porter un jugement définitif. Mais l’heure de la décision est proche. D’ici la prochaine décennie à peu près, les louvoiements actuels toucheront à leur terme, l’équation Europe-Islam se resserrera et la pente qui déterminera l’avenir du continent devrait apparaître.
Il est d’autant plus difficile d’anticiper cette transformation qu’elle est sans précédent historique. Aucun territoire de grande envergure n’a jamais ainsi glissé d’une civilisation à une autre à la suite de l’effondrement démographique, religieux et identitaire d’une population; et aucun peuple ne s’est jamais redressé à une telle échelle pour prôner son patrimoine historique. Le problème européen est si inédit et si étendu qu’il est difficile de le comprendre, tentant de l’ignorer et presque impossible d’en pronostiquer l’évolution. L’Europe nous entraîne tous en terre inconnue.

Daniel Pipes est directeur du Forum du Moyen-Orient et professeur invité à l’université de Pepperdine.
Cet article a été adapté d’un exposé donné au Centre de conférence Woodrow Wilson et intitulé «Euro-Islam: la dynamique d’une intégration efficace».
[1] De Morgen, 5 oct. 1994. Cité dans Koenraad Elst, «The Rushdie Rules», Middle East Quarterly, Juin 1998.
[2] Il est frappant de relever qu’à ces trois égards, l’Europe et les États-Unis étaient beaucoup plus semblables il y a 25 ans qu’ils ne le sont aujourd’hui.
Cela indique que leur écart actuel résulte moins d’évolutions historiques remontant à plusieurs siècles qu’à des développements intervenus dans les années 1960.
Cette décennie a eu un impact très marqué sur les États-Unis, mais elle a affecté l’Europe beaucoup plus profondément encore

What if...


Thursday, March 15, 2007

palestine TV

“Combien de Juifs Maman a-t-elle tué ?”



Quoi de plus innocent qu’un gamin de six ans qui rêve de tuer des juifs?

http://switch5.castup.net/frames/20041020_MemriTV_Popup/video_480x360.asp?ai=214&ar=1398wmv&ak=null

Et puis, un jour, il y aura la paix et les 2 gamins n auront aucun problemes a vivre en paix avec leurs voisin juifs...

Tuesday, March 13, 2007

Grandiloquent Liar



Yesterday, Sunday March 11, 2007, Jacques Chirac delivered his farewell speech to the French people.

It is published (in French) in its entirety at La Tribune.

The ponderous cliché-ridden discourse is mercifully short. In it he says that he would have liked to do more to shake up conservative habits and egos, but that he is proud of what he accomplished.

The French patriots are breathing a sigh of relief that he didn't do more, although he nearly managed to destroy his nation and his people.

Of all the critiques I've read today, and they are all damning, this one by Catholic writer Bernard Antony is the most devastating.

Antony, a devout Catholic with close ties to the Church, is founder of Chrétienté Solidarité (Christian Solidarity) and publisher of the journal Reconquête (Reconquista):

With his grandiloquent solemnity in the utterance of Masonic remarks that
might have been made by a sub-prefect during the Third Republic, Jacques Chirac, true to himself in
his constant and perfected mediocrity, offered no surprises. He was still
faithful to his great capacity for lying without the slightest shame, and with
the most accomplished disdain for any intelligent being that may remain among
those Frenchmen impermeable to the media's hammering.

If ever there was a man who abetted and collaborated all his life with the worst extremisms, with the worst racisms, it is he, Jacques Chirac, who in half a century of political life never made one single gesture for the victims of communism and its hundred
million dead, and its thousands of individuals from all nations who suffered enslaved in its empire since 1917.

For in truth, communism had already exterminated long before Nazism, following its example, began its exterminations.

It continued to exterminate in our own time in the Cambodian genocide, and it continues in China, Indochina and Cuba, to oppress and persecute.
Abortionist-in-chief, Jacques Chirac, by promulgating the Veil Law had only one hatred:

that of the Christian roots of France and the values of the authentic culture of life;

he never uttered one word evoking the endless atrocities committed by the Marxist-Leninist regimes.

And so he was the accomplice of the worst and the longest-lasting extremism that the earth has ever known.

To such a degree that even the astounding anti-Semitism of Marx and Stalin were not denounced by this professional hunter of anti-Semites.

Nor did this would-be cowherd denounce the Marxist hatred of peasants that sent to their
deaths 10 million Russian and Ukrainian peasants.
Jacques Chirac, the grandiloquent, was never politically or morally great. But in the art of lying, he was not mediocre: he was superb

Also:

LIMITED LEGACY FOR 'LE BULLDOZER' FRENCH PRESIDENT

PARIS March 12, 2007 (FT)

- Few politicians can pat a cow’s hindquarters with anything resembling the pleasure of Jacques Chirac. ... As for his legacy, most analysts agree that Chiraquisme, apart from supporting farmers, does not stand for much. ...

Franz-Olivier Giesbert, in his best-selling book The Tragedy of the President, said:

"There is a Chirac curse. A sort of incapacity to govern that leads him sooner or later to put the country against him."

... As Dominique Strauss Kahn, the former Socialist finance minister who served in Mr Chirac's first term, said:

"Chirac has more qualities to conquer power than to exercise it." ... What stands out - for his detractors - from Mr Chirac's record is a sense of wasted opportunities.

FRANCE DESERVED MORE

March 12, 2007 (Telegraph) - Convention demands that we say nice things about people when they retire but, in the case of Jacques Chirac, it is not easy. ...as a politician, he embodied and benefited from much that is wrong with French politics. ... He is charming, inconstant, imposing, dashing and shameless. ... In 2002, when he faced Jean-Marie Le Pen in the presidential run-off, voters went to the polls with banners proclaiming "Better sleaze than hatred", and "Rather the shyster than the fascist". Mr Chirac won 82 per cent of the vote. ... It is said that, in a democracy, people get the politicians they deserve. France deserved better.

FAINT PRAISE AND CANDID CRITICISM OF CHIRAC

PARIS March 12, 2007 (AFP) - European newspapers on Monday offered at best qualified praise and also sharp criticism for French President Jacques Chirac, a day after he announced he would not be running for a third term.

· Berliner Zeitung: What did this man do with the chances he had? Very little. ... [Jack leaves politics with France] in the state it was in when he came to power in 1995.

· Frankfurter Rundschau: [Jack left behind a France] searching for its identity.

· Der Speigel: Not much will remain of the legacy of Chirac, who over 40 years helped to shape French politics.

· Le Soir (Belgium): [A] political weathervane, a feeble strategist but an excellent demagogue.

· Der Standard (Austria): [Withholding support for Sarko, shows Jack] only thought about himself. Maybe his succession doesn't matter to him ... For that reason too, he can hardly expect applause as he steps down.




Monday, March 12, 2007

Colacao o Nesquik, esa es la cuestión


Que levante la mano quien no ha discutido (acaloradamente) alguna vez con los colegas sobre cual de los dos chocolatea mejor la leche… el del conejito yonki, o el de los negritos del áfrica tropical. Yo me mojo:
El nesquick es instántaneo, sin grumitos y todo lo que tu quieras… pero eso es precisamente lo que me gusta del cola-cao !
que no es para nenazas !
(además la baticao mola !)

Jénine - les tirs de Al Aksa


A Jénine ça continue: hier des "militants" armés d'Al Aksa, groupe terroriste fondé par le Fatah (Arafat, Prix Nobel de la Paix et grand ami de Chirac, President de la République)au début de l'Intifada II ont attaqué sous tirs d'armes légères les bureaux des Forces de Sécurité de l'AP, obligé les fonctionnaires à quitter les lieux et à fermer les bureaux. Un peu plus tard des hommes du même grouoope ont tiré sur la voiture du Ministre du Hamas délégué aux Affaires des Prisonniers. Ensuite les combattants du Hamas se sont attaqués à Gaza à une voiture d'Al Aksa, incident où un terroriste du Hamas a été abattu.
Qu'il soit clair: ce genre d'accrochages arrivent tous les jours, mais l'Associated Press (AP) et encore moins l'AFP ne les mentionnent pas toujours.
Quelles conclusions / informations peut-on tirer de ces accrochages?
1- Malgrès les accords de la Mècque, entre Fatah et Hamas les dissensions ne sont pas finis - les politiques qui misent sur cet accord pour justifier la reprise des envois de fond à l'AP et une certaine reconnaissance du Hamas (UE et France en tête) misent un peu trop vite sur des accords incertains
2- En deça des oppositions idéologiques, politiques et religieuses, aujourd'hui ce qui compte pour le "militant" de base, c'est de pourvoir aux besoins de sa famille!! la lutte est pour les sources d'argent
3- L'accrochage d'hier à Jénine démontre une fois de plus que le groupe Al Aksa est un sous produit de l'Autorité Palestinienne, celle qui a signé des accords de paix avec Israël: non seulement ses combattants sont du Fatah mais ils sont payés par l'AP!!! Produits de la strategie du Prix Nobel de la Paix, Arafat: accords de paix "officiels" mais continuation de la guerre par des groupes terroristes soit disant indépendants.
Depuis l'arrivée au pouvoir du Hamas, cette dichotomie a éré levée - le gouvernement du Hamas refuse de reconnaitre les accords entre les deux entités nationales, prone la guerre ouverte contre Israël et son éradication et met sur pied une nouvelle armée - interdite par les accords de paix. Les accords de la Mecque enterinent cette politique, et la France fait tout pour que cette politique soit acceptée par les instances internationales, sous le couvert de la reconnaissance des accords de la Mècque, de soutients humanitaires et financiers.

Jesus of the week


Wednesday, March 07, 2007

No title

Les mille et un voiles


Après les attentats du 16 mai 2003, le contexte actuel ; la montée en puissance du PJD, et l'annonce de démentèlement régulier de cellules salafistes par la police, on pourraît croire en constatant la recrudescende du port du voile sur casablanca, qu'il s'agit du reflet d'une islamisation galopante.
il y a certes une crainte latente, suite surtt à ce malheureux attentat; le Imam, de la mosquée voisine, ki profitait de la prière du vendredi, pour s'adonner à une prêche, passionnée, fanatique a été remercié pour ses services, je ne sais pas s'il s'agit d'une relation de cause à effet, mais les taximen de casablanca, on été priés de raser leur barbe, pour des raisons de "présentabilité"...normal,
de toute façons après le 11 septembre, fanatiques ou pas, les taximens barbus font peur au touriste !!
un magasin sur maârif spécialisé en prêt à porter hijabiste à même changé d'enseigne il s'appelait " Châles et foulards" et c'est devenu " Diamantine"..
De ma part, j'ai toujours pensé que cette phobie, est en fait irraisonnée, que le port massif du voile, ne traduit pas la portée d'une kelkonk islamisation, dans mon quartier, la majeure partie des femmes portent le voile pourtant : khadija par exemple une mère de famille, impose le voile à ses filles, afin de les protéger, vu qu'au sein de leur lycée, leurs copines ont des moeurs légères, à 14 ans, elles fréquentent des hommes mariés, certaines se droguent et même que certains élèves fument la "chichas" dans les vestiaires, elle a sciement imposé le voile; le voile fonctionne comme un garde fou, un rempart, qui dissuade ces petites ecervélées, de trop approcher ses enfants..imposer le voile à ses filles, c imposer dans la foulée une ligne de conduite qui les protégerait..
Aïcha, ma voisine d'en face, ancienne chikha, épousée par un admirateur aaaghhh l'amour..:)), porte ni9ab carrément, pour se racheter, et faire oublier un lourd passé..mais bon chassez le naturel, kan elle est cool, c une femme digne et sereine;
Rabi3a l3adaouiya bis, si une voisine lui cherche des poux, et quelle sort de ses gonds, bouchez les oreilles des mômes !! elle explose en injures bien vulogs " en dessous de le ceinture"..:))..à faire rougir les loubards du quartier.
le voile dans mon quartier, je le vois, le côtois, mais une islamisation,
un fanatisme..jamais, ce sont des femmes tt à fait normales, mais ki portent un foulard.. mais il y a d'autres raisons au port du voile et tt sauf religieuses :
- le voile, sert de cache misère, pour les femmes ki travaillent,
c'est beacoup plus économique, et bcp plus pratique de porter un djellaba sur son pyjama que de s'habiller moderne...comme beacoup de barbus ki le sont, par pure laisser aller et négligence..
c'est le look grunge blédard, anticonsumérisme de Minora, déodorant et surtt la brosse à dent, alors que le prophète mettait du khol, et se brossait les dents avec du souak; le prophète soignait son apparence, pkoi alors on croise rarement un barbu, bien soigné, la barbe bien taillée, sentant ma z'her et au sourire colgate :))
- le voile, pourrait servir de feinte, les parents font plus volontiers confiance à une leur ado de fille voilée, la pression familiale est plus relâchée, elle pourrait donc se rendre trankillou à ses rencards en avançant comme alibi, aller bosser avec une copine voilée aussi, et pkoi pas sortir se changer dans les toilettes du mac do, puis entreprendre une flânerie sur maârif en jean slim et T-shirt près du corps, hein ? - certaines portent le voile, comme d'autres ki se font refaire l'hymen, se faire passer pour des filles très très bien, dans l'espoir de dégoter un mari..
- le voile sert de fuite, kan on désespère de la vie, kon est proche de la depression, misère affective, solitude, misère matérielle, on vit déjà dans l'au dela, ce n'est pas l'slam, c la religion du renoncement, offrez à ces filles du boulot, un relooking, et un petit ami, et elles arracheraient volontiers leur foulards..
- le voile sert d'échappatoire à l'oeil accusateur du voisins et aux contrôle des policiers, kan on pratique tt bonnement la prostitution, faites un tour sur la rue d'agadir, des femmes voilées ki cherchent des heures de ménage, et bcp un client à ki se vendre.. comme ce k dit un chaffeur de taxi " rassha ikhouani ou kzzib'tha zehouaniya" ( dernier numéro de jeune afrique)..:)) On peut pas scanner les esprits, pour savoir..ki pense à koi, mais avec un tt tit travail d'obsevation, il devient clair que le port du voile, est dû surtt au fait que cet accessoire est drôlement arrangeant pour certaines :))
Et kon arrête d'afficher des photos de jeunes filles voilées pas islamistes pour un sou, sur les articles alarmistes des magazines ki crient à l'explosion islamiste dans notre société..ki font dans la sensation, nourissent l'amalgame.. juste pour mieux se faire vendre.
Via casablabla

France bans citizen journalists from reporting violence


+ d’infos sur le forum Village des damnés.

C’est évident que pour l’image de la France, les images (justement) parues sur internet pendant les émeutes et même après, montrant les ‘forces de polices’ impuissantes face aux ‘bandes de jeunes’, sont un véritable problème.
Il faut à tout prix trouver le moyen de censurer ce ‘journalisme citoyen’, et de le condamner. C’est chose faite.
Avec l’excuse d’empêcher des jeunes de se mettre ‘’des baffes’’ et de les diffuser, la France met elle-même une baffe de plus à la liberté d’expression et d’information

CAIR's Attack on the Secular Islam Summit

The CAIR fanboys at YouTube (including their smirking representative Ahmed Bedier, who proudly uploaded the video) are giving each other high-fives over this one.

But I do not think it means what they think it means:




UPDATE at 3/6/07 10:07:33 pm:

Investor’s Business Daily continues to be one of the only mainstream media sources unafraid to blow the whistle on CAIR’s radical agenda:
What Is CAIR Afraid Of? (Hat tip: LGF readers.)

It dispatched its henchmen to Florida to shout the reformers down at their confab earlier this week. CAIR also posted on its Web site no fewer than four stories bashing the event and its courageous speakers, many of whom are women calling for an end to inequality and mistreatment under radical Islam.

CAIR declared the summit illegitimate because few of the participants are “practicing Muslims,” and those who are, it claims, are merely pawns playing into the hands of “Islamophobes.”

“In order to have legitimate reform, you need to have the right messengers,” asserted CAIR spokesman Ahmed Bedier.

And who might that be? The four CAIR executives who have been successfully prosecuted on terrorism-related charges? The CAIR co-founder who said the Quran should replace the U.S. Constitution as “the highest authority in America”?

True voices of moderation are the delegates to the Secular Islam Summit, who insisted in their declaration that mosque and state should always be separate.
They also called for tolerance for non-Muslims, and an end to violent jihad. CAIR should take notes.

So what if many of them are ex-Muslims?
They risked their lives to leave Islam and now dare to openly criticize an ideology that everyone else is afraid to criticize. What these brave souls have to say carries far more weight than anything said by CAIR, which couldn’t even bring itself to condemn Osama bin Laden in the wake of 9/11.

Yes, Bedier argued, but the summit’s “funding is coming from the neoconservatives.” An article posted by CAIR suggests “Israeli intelligence” is behind the movement.

In CAIR’s kooky world, the Zionists are behind everything, even 9/11.

But if anyone was behind 9/11, it was the Saudis. And guess who bankrolls CAIR?
Right: the Saudis.

Fittingly, CAIR’s Bedier balked when summit delegate Tawfik Hamid, a former terrorist, challenged him to denounce Saudi sharia law for “killing apostates, beating women and stoning women.”

“This is not about Saudi Arabia,” he huffed. “We condemn any nation that misuses Islam, but we’re not going to condemn an entire nation.
That’s like condemning London (sic).”

Via LGF